Il est 07.50 L’avion de Paris CDG atterrit. Il a 20 minutes de retard.
Il me faut plus de 45 min encore pour passer la frontière et la douane avec mes 70 kilogs de bagages au TOTAL
« Léo est à l’aéroport depuis 7.30. Il est très stressé. Il se demande comment ça va se passer. La boule dans son estomac a grossit. Le stress du travail et les 14h de bus qu’il vient de se taper pour venir me chercher n’arrange rien à son affaire. Il me cherche des yeux à chaque fois que la porte de la sortie s’ouvre et ce, pendant 1 heure. Il se décide à faire le tour pour voir ceux qui sortent de l’autre porte de sortie ; Est-ce qu’elle va me reconnaitre ? Il a si hâte de me voir. »
Il m’a vu pas moi, je suis trop occupée à surveiller mon gros chariot de bagages et m’assurer de ne rien avoir oublié. Soudain, je sens une présence qui se dirige vers moi depuis mon épaule droite.
Et je l’entrevois. Il me dit Lolin, (c’est comme ça qu’il m’appelle) je lève la tête, je souris, et là le temps s’arrête, il me prend dans ses bras. Et lui de pleurer, et lui d’être soulagé. Et moi je souris et moi je remercie le Ciel de me confirmer que ces 9 mois de séparations n’ont rien alterné à nos émotions.
Pendant 2 min pas un mot, juste des larmes et des sourires de joie.
Et chacun se regarde, et il me dit que je suis un peu plus mince et il me dit je suis gros je sais.
Effectivement il a pris 10 kg en plus et moi 6 kg en moins depuis notre dernière rencontre le 14 Décembre 2009.
On prend un café ensemble et on prend le temps de souffler, d’apprécier ce moment tant attendu et on se regarde et on s’étreint et on rit et c’est moi qui pleure cette fois.
Et je lui dis qu’en tous les cas je ne suis pas la première à avoir versé des larmes.
Il m’explique ce qu’il a prévu pour nous durant ces quelques jours de vacances qu’il a obtenu. Et nous quittons l’aéroport…..
Dans le taxi, je découvre la ville, un environnement citadin avec à gauche les maisons des gens de la classe moyenne et à droite séparé par la route principale des gens qui vivent dans des habitations de fortunes ou des logements dont on ne peux nier l’insalubrité.
Nous logeons à L’Hôtel España qui se situe à quelques pas du palais Présidentielle. Le personnel est très agréable et notre suite aussi.
L’après-midi je découvre Santiago la capitale, avec un mélange de tradition et de modernité.
La fatigue me gagne j’ai du dormir 4 heures dans l’avion, mes pieds ont enflés, j’ai mal au cou. Je m’endors presque 3 heures et quand je me réveille, je sursaute en me demandant où je suis.
La faim me gagne et nous nous rendons pour le déjeuner dans un petit restaurant caché dans une allée ou je suis initiée à une mini dégustation de vin rouge chilien.
Waouh….. Ca démonte, il est exquis.
On se balade, Léo me parle de cette ville de Santiago qu’il a découvert à l’âge de 12 ans pour la première fois.
Le 18 Septembre 2010, on commémore dans toutes les rues le Bicentenaire de l’Indépendance face à l’Espagne, ce fut le cas du Mexique il ya quelques jours déjà.
C’est maintenant au Chilien de célébrer cette coupure d’avec L’Espagne. Au menu pas mal de commémoration avec des feux d’artifices, des célébrations dans les restaurants, les rues.
Les prochains jours nous permettront de découvrir ce que la ville a à offrir.
Dans quelques jours nous nous rendons chez des amis à lui qui possèdent une ferme organique à 1 heure de Santiago et qui aimerait me faire découvrir la manière dont il travaille et les projets qu’ils mettent en place depuis quelques années. J’ai déjà discuté avec eux il y a quelques mois et j’ai hâte de découvrir l’endroit.
Pour finir, je revis à l’idée de passer du temps avec celui qui m’a tant manqué durant 9 mois et découvrir le pays de ses origines.
Maintenant, J’assume bien cette qualification de Globe Trotter et puis je me rends compte qu’il m’est imposé par mon prénom de Deycakaye. Vous ne me garderez pas. Ce qui explique pourquoi je ne tiens pas en place.
Pour ce séjour ici, j’ai apporté beaucoup de choses avec moi pour me rappeler la maison, pour me sentir chez moi et pour partager de cette culture dont j’ignore tout pour l’instant.
Et je suis très excitée aussi à l’idée de pouvoir prendre des cours de photos, m’essayer au travail associatif. L’épanouissement personnel est important et Léo comme moi nous le savons, il est nécessaire à notre survie commune.
Voilà, c’est tout POUR LE MOMENT ………
Overdose de Secret Story (Merci Céline)
PS : A tout le monde, vous me manquez déjà. Les moyens de communications sembleraient ils vont être un peu limités au début. Pas d’internet dans notre maison et pas de fixe pour tout de suite.
Sachez que le cœur y est cependant.
ENGLISH VERSION
It is 7.50 The plane from Paris landed.
It is 20 minutes late than the schedule time.
It took me over 45 minutes after the landing to cross the border and customs
with my 70 kilos of luggage.
"Leo is at the airport since 7.30. He
is quite stressed. He wonders how that will be. The lump in his
stomach grows. Stress at work and now 14 hours bus to pick me up does not
help his case. He looked around each time the door opens and this for 1
hour. He decided to go round to see who comes out the other exit door; Am
I going to recognize him? He cannot
wait to see me. "
He saws me, and I don’t because I'm
too busy keeping an eye on my big luggage and make sure I have forgotten
nothing. Suddenly, I feel a presence that comes towards me from my right
shoulder.
And I glimpse. He told me Lolín, (that's how he calls me) I raise my head,
I smile, and then time stops, it takes me in his arms. And he is crying,
and he is relieved. And I'm smiling and I thank God confirmed to me that
these 9-month separations have not alternate our emotions.
For 2 minutes not a word, just tears and smiles of happiness.
And everyone is watching, and he says I'm a little slimmer and it tells me I
got fat I know.
Indeed he weight took 20 lbs more than when I left him 9 months ago and I lost
13 lbs since we last seen last December.
We took a coffee together; we needed
a break to appreciate these emotions. We were hugging each other, we laugh and that
was my turn to cry this time.
And I told him that in any case I was not the first to drop tears.
He explains what he has planned for us during these few days of vacation he got
from his company. And we left the airport.
In the taxi, I discover the city, a city environment with middle class people’s
nice houses separate from the main road from people living in makeshift
dwellings.
We stay at the Hotel España, which are located just steps from the Presidential
Palace. The staff is very friendly and our suite is lovely.
In the afternoon I discovered the capital Santiago, with a mixture of tradition
and modernity.
Fatigue overtakes me, I had 4 hours sleep on the plane, my feet were swollen,
my neck hurts. I fall asleep for 3 hours and when I wake up then, I jumped
suddenly wondering where I was.
Hunger win over us and we went for lunch in a small restaurant hidden in an
alley where I initiated a mini-tasting of Chilean red wine.
Wow ... It was exquisite.
We walk over town, Leo tells me about this city of Santiago that he discovered
at the age of 12 years for the first time.
On September 18, 2010, is commemorated in every street the Bicentennial of
Independence against Spain, Mexico had her fiesta a few days ago already.
Chile is now to celebrate for about a month. On the menu quite a
commemoration with fireworks, celebrations in restaurants, streets.
The next day we will discover what the city has to offer.
The following day we visit friends of his whom own an organic farm 1 hour from
Santiago. Leo would like me to discover how it works and what projects they put
in place for some years. I already discussed with them some months ago and
I was eager to discover the place.
Finally, I was glad to spend some time discovering the country of Leo’s origin.
Now, although I take this characterization of Globe Trotter and then I realize
that I am forced by my first name Deycakaye. “You do not keep me”. This
explains why I do not stay in one place.
For this trip here, I brought many things with me to remind me home, to feel at
home and to share this culture which I ignore for now.
And I'm also very excited at the prospect of being able to take photos, try my
hand at work in NGOs and charities. Personal development is important and
Leo like me we know that it is necessary for our common survival.
That is all for now …
PS: To everybody, I miss you already. The means of communication seems to
be limited for now. No internet in our house and no landline.
But you remain in my heart.