Oula cette boule dans ma gorge commence à prendre du volume. Depuis que j’ai réatterit à Te Puke.
Pleins de choses se passent dans ma tête.
Alors je vais loger chez Andy car n’ayant plus de véhicule il m’a semblé plus simple d’être à Te puke en pleine ville.
C’est agréable de recroiser d’ancien collègues, des voisins, l’agent de la Poste, la femme du comptoir de la banque et Fred le chanteur de Rue qui me reconnait et me fait son plus grand sourire de ces dents pourris.
Et certains de me dire. On te croyait partis déjà.
Et bien non, je me suis simplement accordée des vacances bien méritées de 7 semaines dans le Sud.
Et voila comme c’était magique.
Aussi je m’adonne aux joies du stop. Pas trop le choix n’ayant plus de véhicule pour me déplacer. A mon plus bel étonnement cela se révèle assez efficace je n’attends pas très longtemps et je fais route et les 2 fois ce furent des femmes Maoris assez indépendantes et plutôt fortes.
Girl power ! C’est bien.
Au détour d’une visite près du magasin tout à 2 dollars, je vois Fred et Philip. Ils me gratouillent un air de BoB Marley ; m’invite à diner chez lui le lendemain.
J’accepte, je leur préparerai un gâteau.
Quelle rencontre ce Monsieur, quel personnage, le cœur sur la main.
Je partage la Kai avec eux (nourriture)
Il me parle du Moko (tatouage) qu’il vient de se faire 2 jours auparavant.
Je me disais bien que ce dessin me parait frais sur son bras.
Lui et fier et il se dit que désormais il est fière d’avoir la représentation de son whakapapa (arbre généalogique) sur le corps.
Même si je suis contre les tatouages à la manière d’un phénomène de mode, je les respecte chez eux car c’est synonyme de traditions et c’est un art qui est transmis depuis des centaines d’années.
La première nuit dans la région je l’ai passé chez Anthony le sud africain bavard.
Ce fut une soirée à deux, très agréable, un peu arrosée.
Ensuite, je passe quelques 3 jours chez les chiliens.
De revoir Andy et la famille chilienne m’a fait vraiment plaisir.
Mais ca me rappelle pourtant les visites agréables que Leo et moi nous leur rendions.
Oscar le bébé de la famille s’est comme affiné il a grandit, il rampe plus qu’avant.
La petite chienne Fiona était toute excitée elle aussi a pris de la taille.
Le chat NENE, que je déteste pour sa fainéantise légendaire est égal a lui- même, toujours loge sur sa chaise en train de dormir épuisée par ces virées nocturnes.
Je passe 3 nuits ici en attendant le retour de ma maman, Sue partit en vacances une semaine avec Grant notre voisin de Maketu.
Nos retrouvailles se font un soir vers 11 du soir, je rentre d’un diner avec Anthony chez des amis.
Il me ramène.
Et la je rentre par la porte de derrière sans faire de bruit, elle dort je crois.
Et la de l’entendre dire : Ah, ma fille rentre enfin a la maison.
Ce fut un grand moment d’émotion pour moi.
Elle m’a affreusement manquée. On a tellement à se raconter.
Missy, la petite chatte fait son retour elle aussi.
En l’absence de sa maitresse elle refusait d’être dans la maison.
Elle ne reviendrait que quand Sue serait la ; c’est sa loi.
Pourtant elle me reconnait, me regarde, elle prend son temps la coquine, elle me caresse de sa queue comme pour me faire un câlin.
C’est si bon d’être à la maison.
C’est drôle cette maison la caravane, c’est drôle sans Leo.
C’est la pièce qui manque.
Il nous manque à toutes les trois.
En tous les cas ce séjour en Nouvelle-Zélande bien que touchant a sa fin et synonyme de découverte pour moi.
Je reconnais que j’ai une chance monumentale d’avoir vécu les expériences que j’ai vécu dans ce pays.
Ces expériences m’ont fait grandir, m’ont certainement adoucis, et m’ont aussi rendus plus forte.
Tout est loin d’avoir été rose.
Le facteur argent ayant été pour beaucoup dans mes emmerdements.
Par ailleurs, j’ai le sentiment que j’ai eu la possibilité d’entrevoir un mode de vie qui me convient plus.
Une vie faite de plaisir simple.
Une négation du monde matériel
Une fascination du monde animale et du végétale.
Paye 25 euros par semaine pour vivre à 10 pas de la plage, diner à la lueur de la bougie des mets préparés a base de poisson pêché le matin par le voisin ou de fruits et de légumes offert par le fermier d’à coté.
Vivre au milieu des Maoris et se voir autant gâter par eux ; est certainement ce qui m’a touche le plus au cours de ses mois passes a Maketu.
Je suis chez moi ; ils me l’ont fat sentir, ils me l’ont fait savoir.
Et je rentre et j’ai envie de prolonger cette aventure fabuleuse dans mon quotidien.
Je ne veux pas que ce que j’ai vécu s’éteigne lors de mon départ d’Auckland pour le Japon.
Au contraire, je veux garder ses moments forts de ma vie, près du cœur.
Et j’imagine que cet attachement au pays du long Nuage Blanc est scelle par mon précieux Pounamu ; la pierre de Jade.
Et puis qu’est ce que ca va être bon de revoir famille et amis, tous ceux qui m’ont suivis, m’ont soutenus et m’ont jalousés (c’est normal c’était le but) au long de cette année époustouflante.
Oula this lump in my throat begins to gain volume.
Since I land again in Te Puke, there is so much going on in my head.So I'll stay with Andy because I have no vehicle. it seemed easier to be in Te Puke in the city.
It's nice to see some former colleagues, neighbors, the agent of the Post office, the bank cashier that always smile to me, Fred the street singer he remembers me and gives me the biggest smile of from his rotten teeth.And some to say: We thought you were gone back home already.
And no, I'm just coming back from a well deserved holiday of 7 weeks in the South.
And voila it was like magic.
So I devote myself to the joys of hitch hiking. Not much choice when you have no car to get around. To my amazement it actually proved quite effective I do not wait very long and both times I met Maori women, they were quite independent and quite strong.
Girl power! That's good.
At the turn of a visit near the $ 2 shop, I catch up with Fred and Philip. They were plating guitar and were singing some Bob Marley tune for me. They invited me for dinner at their place in Maketu, the following day.
I agree. I shall prepare a cake for them.
What a character, he has the heart in his hand.
I share with them the Kai (food)
He speaks of his Moko (tattoo) he just had it done 2 days ago.
I noticed it before he even mentioned it. The pattern on his arm seems freshly done.
He was now proud to have the representation of his whakapapa (family tree) on his body.
He had done it at almost 60 but he is happy to die this way now.
Even if I'm against tattoos as a fashion phenomenon, I comply with them because it stands for tradition and an art which is transmitted for hundreds of years.
The first night in the area, I spent it at a South African friend house. Anthony is a pretty talkative person.
It was a night for two, very pleasant, we were slightly drunk. .
Then I spent some 3 days in the Chilean house.
Seeing Andy and the Chilean family again made me really happy.
However, that reminds me the enjoyable visits there with Leo.
Oscar the baby of the family gad grown up a little bit, he crawls more than before.
Fiona, the little dog was so excited.
Antonella, the 5 years girl was equal to herself she hardly talks. She smiles, she moans, she plays.
The cat NENE, I hate him for his legendary laziness, was equal to itself, always lodge in his chair asleep, exhausted by his nocturnal outings.
I spend 3 nights there awaiting the return of my mother, Sue went on vacation for a week with our neighbor Grant Maketu.
I came back home around 11 pm, I returned from a dinner with Anthony at his friends.
It’d drive me back.
I enter the house by the back door quietly, I thought she was asleep.
And to hear her say: He, my daughter has finally returned home.
It was a very emotional moment for me.
I terribly missed her.
I had so much to tell her.
Missy, the little cat is back too.
In the absence of her mistress she refused to be in the house.
She would only return when Sue would be, it is her law.
Yet she recognizes me, she takes her time the little bitch, she stroked her tail as if to give me a hug.
It's so good to be home…
It's bizarre to be at the house, to see the caravan closed, it’s weird and feels empty without Leo.
He is the missing part.
The three of us miss him.
My journey in New Zealand is about to end soon. I discover a lot about myself.
I acknowledge that I have a monumental opportunity to have lived the experiences that I have lived in this country.
These experiences made me grow, certainly softened me, and also made me stronger.
Everything was not pink everyday.
The money factor has been important in my trouble.
Moreover, I feel that I had the opportunity to glimpse a lifestyle that suits me more.
A life of simple pleasure.
A negation of the material world
A fascinating world of animal and vegetable.
Paying 20 pounds a week to live 10 meters away from the beach, dine by the candlelight fabulous dinner, dishes prepared with fish caught that morning by a neighbor or fruits and vegetables offered by the farmer next door.
Living among the Maori and being so spoiled by them, is certainly what touches me most during his months in Maketu.
I am home, I can feel it, they made me feel home.
And I wish I would be lucky enough to return within a few years.
When I return to Europe I want to extend this fabulous adventure on my everyday life.
I do not want what I experienced turns off when I left Auckland for Japan.
Instead, I want to keep its moments of my life near the heart.
And I imagine that this attachment to the land of the long white cloud is sealed by my precious Pounamu, Jade stone.
And I am so looking forward to see family and friends, hold them tight, to tell my story to all those followed me, supported me and envied me (it was the normal to be jealous hey) during this breathtaking year.