Apres 1 mois passe coupe du monde, je peux enfin reprendre contact avec la civilisation.
En effet depuis maintenant 4 semaines, je travaille pour le compte de fermiers dans les oignons.
C'est-a-dire que je m'assure de leur qualite avant leur envoie a l'export.
En un mot je les trie. La packhouse comme on l'appelle se situe a Patumahoe, a quelques minutes deroute de Pukekohe la petite ville ou je reside actuellement.
Les horaires de travail sont absolument horribles, le minimum etant de 9h. La premiere semaine fut la semaine la plus penible de toute mon existence, on avoisine les 12 heures voire 13h15 une fois.
C'est un travail des plus ennuyeux. la premiere semaine, tout les jours je priais le ciel pour qu'on fasse cesser cette torture mentale et physique. J'avais envie de mourir litteralement tant les courbatures sont importantes et tant l'ennui vous ronge.
Je ne parle meme pas de mon cerveau qui est en constante ebulition. Car j'ai passe presque une semaine a faire le bilam de ma vie en long en large et en travers, celle de mes proches, de mes amis, de mon voisin de palier, du chien de la voisine, du sort de la planete, du pour quoi la faim dans le Monde, l'ecologie, la globalisation, le Ciel, la Nature, les plantes, enfin tout ce a quoi il est possible de cogiter.
Le travail en lui-meme est dure, la paie en Nouvelle Zelande est miserable. Je pense a tout ces gens qui passe plus de 30 ans de leur vie a travailler a l'usine pour une bouchee de pain, qui tres tot on des ennuies de sante. Ces personnes devrait etre bien plus tot sujet a des retraites anticipes. Ayons du respect pour les ouvriers.
Vraiment comment les gens parveinnent il a supporter cet labeur, cette souffrance de chaque jour, chaque mois, chaque annee.
On doit se demander pourquoi alors que je n'ai pas la barriere de la langue. Pourquoi faire ce boulot penible alors que j'ai le choix.
Je me suis embarque dans cette aventure a Pukekohe un peu sans trop reflechir. Je commencais a trouver le temps long a Auckland, la vie de grande ville me fatiguait.
J'avais envie de grands espaces, d'un peu plus de verdure.
Agathe, la francaise qui nous a branche sur le coup, nous a donne l'eau a la bouche a Katia et a moi; la maison est toute mignonne perchee sur un champ entouree de 12 vaches plus miminne les unes que les autres.
Aussi nous beneficions d'une alimentation a base de carottes de choux, de citrouille, pomme de terre, sans oublier les oignons puisqu'il nous sont gracieusement offert par les differents fermes pour lesquels nous travaillons.
Nous explorons toutes les recettes possibles et imaginables avec ses legumes.
La maison est superbe, l'atmosphere est agreable, nous sommes 7 de differentes parties du globe majoritairent rencontres a l'auberge de Borders Beyond. L'ambiance est chaleureuse
On rentre le soir epuise parfois degoute par la charge de travail.
Seulement quand on a la chance de contempler le ciel Austral, le ciel nocturne; on oublie tout.
Apres ma premiere journee de travail je me souviens avoir contempler les cieux pour la premiere fois et m'etre dire: WAOUH! C'est epoustouflant toutes ses constellations.
Et sutout c'est un spectacle qui est impossible a observer dans l'Hemisphere Nord. Avec la Croix du Sud comme repere et la voie lactee et ses trainees d'etoiles.
Je pense a Greg Jean, mon ami de 3A qui est un passionnee des Cieux et qui aurait pu me decrire avec plus de details, plus de magie que lors de notre trip sur la Dune du Pyla.
Aussi, j'ai le pojet de faire l'acquisition d'un vehicule. Une petite titine, un campagnon de voyage incontournable pour decouvrir les merveilles des 2 iles qui forment la Nouvelle- Zelande.
J'en ai essaye quelques unes mais pour l'instant je ne suis pas tombe sur la perle rare.(Evidemment je parle de voiture)
Enfin et surtout le personnel avec lequel nous travaillons et pour ainsi dire majoritairement Maori. 80% pour etre plus precis.
Il s'agit en fait d'une grande famille avec pere, mere, frere, soeur, cousins et cousines oncle et tante qui travaillent pour cette societe depuis plus de 7 ans.
Il faut savoir que les Maoris sont des colons polynesiens debarques il y a plus d'un millions d'annee en Nouvelle Zelande.
Ils ne representent que 16% de la population mais leur culture et leur place au sein de la Nouvelle Zelande est tres marquee. Il subsiste pour la petite histoire un certains nombres de differends quand a l'heritage des terres de leurs ancetres encore aujourd'hui. D'ou un certain nombres de friction entre Kiwi (les Neo Zelandais Blancs) et les Maoris.
De les connaitre me tient vraiment a coeur. Comprendre leur traditions, leur histoires et apprehender leur culture avec leur langue et leur mode de vie.
C'est ainsi que les semaines ont defiles. J'ai rencontre des personnages peu banales.
J'ai decouvert un peu plus d'eux en etudiant leur comportement.
Ils ont ete tres accueillants avec nous, nous rendant le travail moins penible.
Le tableau n'est pourtant pas parfait. Malgre les grands eclats de rires et les sourires qui les caracterisent, il existe au sein de la communaute maoris de lourds problemes economiques et sociales.
Avec des revenus modestes qui sont utilises pour l'achat d'alcool et de tabac.
Le taux d'alcoolisme chez les Maoris est tres eleve et ce, tres jeune.
Une grande part de travailleur arrive la matin encore emeche de la veille.
Aussi sur une vingtaine de Maoris, seulement 2 ne fument pas. La consommation de cigarettes est autour de 2 paquets chacuns par jour. ca fume meme sur le lieu de travail.
Cette situation est assez preoccupante surtout pour une jeune Maoris de 16 ans, Tanua. Elle m'avouait qu'elle avait decider de mettre fin a sa scolarite de son propre chef, quelques mois auparavant car elle trouvait injuste que sa mere doivent lui payer ses cigarettes.
La mere Liana qui travaille egalement avec nous est une femme de nature tres enjoue, c'est certainement la plus drole de tous les employes. Tout le mot pour rire.
Elle n'a qu'une fille naturel et a adopte 2 enfants de sa cousine.
Cette pratique est tres corante chez les Maoris, elles demontrent une solidarite communautaire.
Cependant, je comprends difficile qu'elle autorise son unique enfant a cesser les etudes pour des raisons aussi futiles.
Enfin, je me rends compte que j'ai de la chance d'etre nee ou je suis nee et d'avoir ete elevee par les parents que j'ai.
J'en apprends tous les jours un peu plus sur leurs traditions et parfois j'entrevois des similitudes avec les coutumes africaines.
De longues discussions nous on amenes a nous lies d'amitie avec Dext, un jeune maori du travail.
J'ai beaucoup appris sur ses pairs.
Et je compte bien approfonfir nos discussions car elle se revele enrichissante...
A suivre...
One month spent away from the World, I can finally get back in touch with civilization.
In fact, for 4 weeks now, I work on behalf of farmers in the onions industry.
This means that I make sure of their quality before they get sent overseas. We call ourselves Quality controller.
The packhouse as it is called is a Patumahoe, a
few minutes drive from Pukekohe, the small town where I currently
live.
Working hours are absolutely horrible, the minimum being 9. The
first week was the most painful week of my entire life, on or
around 12 hours per day, we've done 13 hours one day.
It is athe most boring job I have ever done. On my first week, I
prayed every day for someone to stop this mental and physical torture. I
wanted to die literally.
My brain was constantly boiling. Because
I spent almost a week to do the bimetallic of my life far and wide and
across, that of my family, my friends, my next-door neighbor, the dog
next door, the fate of the planet, Why the hunger in the world,
ecology, globalization, Sky, Nature, plants, and everything you can possibly think about really.
The work itself is hard, the pay in New Zealand is shoking.
I
am thinking about all those people who spends more than 30 years of their lives
working at the factory for a pittance, with very early physicall illness. These people should be entitle to a earlier retirement.
Let's make a roud of applause for the workers.
Really how people manage to bear such a burden, suffering each day, every month, every year.
You must be wondering why I do this job when I obviously got the choice. The language not being a barrier.
I got on this Pukekohe adventure a bit without too much
thinking. I began to find the time long in Auckland,got tired of the big city.
I wanted open spaces, a little more greenery.
Agathe, the French girl, manage to give water to our mouth. The house was very cute, on a field
surrounded by 12 beautiful cows .
Also our food was based on carrots, cabbage, pumpkin, potatoes,
onions as well as we are getting them free from the various farms where we work.
We are exploring all possible and imaginable recipes with this vegetables. It's funny.
The house is superb, the atmosphere is pleasant, we are 5 different nationalities met at the hostel of
Beyond Borders.
The atmosphere is very friendly.
You go back home in the evening exhausted sometimes disgusted by the workload.
But then, when you have the chance to contemplate the amazing Southern sky, the night sky, you forget about everything.
After my first day of work, I remember contemplating the sky
for the first time me and say: WOW! It absolutely unbelievable, all these
constellations.
And this is impossible to observe in the
Northern Hemisphere. With the Southern Cross as a benchmark and the
Milky Way.
Also, I am planning to purchase a car. A little love, a must
have travel campagnon to discover the wonders of the 2 islands that are part of New Zealand.
I tried a few but for now I do not fall oin love with any (Obviously, I am talking about car...)
Last but not least the staff whoI am working with is predominantly Maori. 80% to be exact.
It is actually a large family with father, mother, brother,
sister, uncle, cousins and aunt who have been working for this company for over 7
years.
You should know that Maori are Polynesian settlers, arrived in New Zealand about thousands of year ago.
They represent only 16% of the population, but their culture and
their place in New Zealand is very marked. It remains a number of disputes as regards to the heritage of the land of their ancestors. Hence a number of friction between Kiwi (the white New
Zealanders) and Maori.
I really have in heart to understand more about their traditions, their
stories and appreciate their culture with their language and way of
life.
The weeks went so fast, I have met some very interesting fellows.
I discovered a little more of them.
They were very friendly with us, making work more comfortable.
The picture is not perfect though. Despite the great roars of laughter
and smiles that characterize them, within the Maori community there is
heavy economic and social problems.
With modest incomes who are used to purchase alcohol and tobacco.
The rate of alcoholism among Maori is very high and start at an early age.
A few workers arrive in the morning drunk from the night before.
Also out of twenty Maori, only 2 do not smoke. Cigarette consumption
is around 2 package a day each. They even smok in the workplace.
This is rather disturbing especially for a young Maori 16, Tanua. She confessed to me that she had decided to terminate her education
a few months earlier because it was unfair that her mother should pay for her cigarettes.
Liana, her mother who also works with us is very cheerful woman,
it is certainly the most fun of all employees. Always here for
laughter.
She only got one natural daughter and 2 adopted children from her cousin.
This practice is very common among Maoris, it shows a community solidarity.
However, I understand its difficult as it allows a single child cease studies for reasons as frivolous.
I realize how lucky I am to be born where I was born, and to be raised by parents that I have.
I learn about their traditions and sometimes I see similarities with African customs. with Dext, a young Maori from work led to a newly born frenship.
I learned a lot about his fellows.
And I am looking forward to go understand things deeper thanks to him....
To be continued ....