Je crois que la dernière fois que je vois fait un compte-rendu, c’était avant de partir pour Bondi Beach. Si vous visité Sydney, ne perdez pas votre temps à Bondi. C’est un endroit cool pour sortir le soir, mais la plage ne vaut pas le détour. Ça ressemble plutôt à une plage d’hôtel tout inclus à Cancun! Pour Alexx et moi, une plage moins touristique nous plaît mieux. On a simplement prit du soleil et fait un peu de jogging.
En soirée, nous sommes allez rejoindre Terry et ses amis au pub près de chez-lui. Nous avons bu de la bière australienne en regardant du sport. C’était plaisant et rien de particulier à signaler de trop différent par rapport au pub canadien. Il faut par contre savoir que les serveurs sont payés environ 20$ de l’heure et qu’on n’a pas besoin de donner de pourboire. Quand on s’est présenté au bar, on a demandé conseil au serveur pour savoir quelle bière prendre. Il nous a fait goûter environ 6 bières différentes pour qu’on puisse faire notre choix. Content du service, on essayait de calculer combien donner. Après coup, on s’est rendu compte qu’on avait donné environ 30% pour se faire dire par Terry que ce n’était pas nécessaire! En tout cas, le serveur n’a pas refusé et il doit se dire que les Canadiens sont bien généreux!
Le lendemain, nous avons quitté Sydney pour Bawlay Point, à environ 3 heures au sud de Sydney. C’est là que la famille de Terry à sa maison de campagne. J’ai tout de suite été charmée : la maison a de grandes fenêtres partout, d’où l’on peut voir la plage. Nous y sommes arrivés le jeudi, pour repartir le dimanche. Les journées se sont passées à manger, boire de la bière, écouter le match de cricket (match qui a commencé le jeudi pour durer trois jours : 10h à 18h chaque jour), marcher sur les plages environnantes et jouer dans les vagues. On en a profité pour manger et boire parce qu’en temps normal on essaie de garder les dépenses au minimum. Terry est un véritable ami des animaux. Il nous a instruits sur la faune environnante. On a observé des oiseaux et des possums qui venaient sur le balcon. Évidemment, on a approfondit nos connaissances du cricket. Je crois que Terry était un peu déstabilisé de voir mon intérêt. Normalement, les filles profitent des matchs pour faire des affaires de filles. Les plages étaient désertes et très sauvages.
Depuis notre arrivée, nos plans on changé environ 58 fois! Finalement, le dimanche on a reprit la route vers Sydney. Nous avons chaleureusement remercié et dit au revoir à Terry qui nous a choyés pendant une semaine. Sac au dos, nous sommes partis à la chasse d’un téléphone. Ici, les téléphones ne prennent pas les cartes de crédit. Il faut acheter une carte de la compagnie de téléphone. Cette carte est vendue dans les dépanneurs. Évidemment, pas moyen de trouver un dépanneur! Avec nos, sacs et avec la chaleur on s’est vite réfugié dans un café qui avait une connexion internet. On devait trouver une auberge pour le soir même. Notre but était de s’en aller à Hunter Valley, là ou il y a les vignobles. Skype fonctionnait vraiment mal. L’employée du café qui m’avait servit m’avait jasé un peu et j’ai appris qu’elle venait d’Halifax. Voyant que skype ne fonctionnait pas, je lui ai demandé si on pouvait utiliser son téléphone. C’est avec grand sourire qu’elle a accepté. On a pu trouver une auberge sans dépenser pour faire des appels. Des fois, il ne s’agit que de demander. Nos drapeaux canadiens servent à quelque chose!
Hier soir, on a dormit à Newcastle et nous sommes maintenant à Nulkaba dans Hunter Valley. Petite auberge, bien mignonne, au milieu des vignobles. Nous avons réservé une tournée des vignobles pour demain. J’ai bien hâte! Nous souhaitions faire une randonnée cet après-midi, mais là il pleut à boire debout…Je ne m’en plains pas, il y a une petite brise qui nous rafraîchit un peu.
Le séjour avec Terry nous a permit d’économiser énormément. La première semaine, je crois qu’on était traumatisé! On dirait que maintenant, on s’est habitué au coût de la vie ici. Nous allons continuer de faire attention, mais on s’est dit qu’on voulait aussi profiter de l’Australie. Il y a des activités auxquelles on tient et nous les ferons malgré le prix. On s’ajustera au fur et à mesure. Après tout, nous ne vivons qu’une seule fois.
Je me sens mieux aussi maintenant que l’on a établit notre plan d’attaque. C’est bien de ne pas trop planifier, mais un minimum est nécessaire pour bien profiter de notre séjour. En Nouvelle-Zélande, nous essaierons de planifier un peu mieux de façon à avoir une meilleure stratégie et voir aussi comment on peut économiser. Par exemple, savoir à l’avance les déplacements permet de voir les façons les plus économiques de voyager. En ce moment, on y va au jour le jour alors c’est difficile de savoir ce qui est mieux. On apprend!
Hier soir, nous partagions notre chambre avec 8 autres personnes. Nous avons déposé nos sacs dans notre chambre et sommes partis soupé. J’ai vu mes co-chambreurs une fois couchée! J’étais étendu et les gens se préparait à se coucher, les gars se promenait en boxeur, certains se parlaient dans une langue que je ne comprenais pas. J’ai trouvé ça tellement bizarre d’être là, dans ma jaquette à essayer de dormir parmi c’est parfait inconnus. Je n’étais pas mal à l’aise, je réalisais juste à quel point voyager c’est se mettre dans des situations incongrues.
Voyager c’est aussi vivre avec beaucoup d’inconnue. Dimanche, je sentais le stress monter : ou est-ce que l’on va coucher, est-ce qu’on va trouver une place disponible, est-ce qu’on attrapera le train à temps, va-t-on réussir à faire une tournée des vins, maudit, on aurait du être mieux planifier, on est don ben stupide????? Je sentais mon stress monter, mais vraiment, qu’est-ce que je pouvais faire? Faire les appels dans les auberges et demander le plus d’informations possibles. Après ça, il faut lâcher prise, rester dans le moment présent et réagir quand c’est approprié. Laisser le stress monter et anticiper ce qui peut arriver est extrêmement drainant et désagréable. Jusqu’à maintenant, je crois que je réussi bien à me gérer! Le pouvoir du moment présent!
Voyager à deux est aussi plutôt intéressant. Qu’est-ce que l’on mange, on mange maintenant ou plus tard, on traverse la rue ici ou là-bas, on va là ou là en premier, on se lève à quelle heure…Il faut discuter de tout, mais ABSOLUMENT tout. Jusqu’à date, Alexx et moi on fait ça comme des champions. La ligne est mince par contre entre discuter et se chicaner. Il faut faire preuve d’une très bonne écoute, de patience, de respect et d’ouverture d’esprit.
Sur ces mots philosophiques, je vous souhaite une belle journée, soirée ou nuit. Merci encore de me lire.
Faite bien attention à vous. Au plaisir de vous lire aussi!
Geneviève