Plus facile aujourd hui de tenir les heures de "forte determination". Moins mal aux genoux et mon point dans le dos avait meme des velleités de disparaitre si je me tenais bien pendant les méditations.
Par contre un peu d ennui aujourd hui. Pas que ca soit moins dur que les autres jours, mais plutot que, comme c est tres dur, j ai besoin de plus de temps de recup entre les séances et comme on ne peut rien faire ici à part méditer ( meme écrire est interdit, ce qui me dérange enormément comme interdiction comme vous voyez...lol)., ben je m ennuyais un peu. Bon ca laisse le temps à la contemplation et c est amusant parce que le moindre détail exterieur comme un chien qui aboir pendant une heure devient un evenement ( surtout quand il aboie pendant les meditations, juste a cote du centre et que malgre l equanimite que vous etes censé apprendre ici, vous vous leveriez bien volontiers pour lui envoyer un cailloux ou deux....)
Le discours de Goenka ce soir:
-suivre le Dhamma, c est donner aux autres la possibilite d etre heureux aussi soit en enseignant soit en apportant aux autres ce qu on peut leur apporter.
-Quand on vit une sensation, c est comme si on plantait une graine dans le fond de notre pensée. Cette graine pousse sur la terre de nos experiences passees, s en nourrit aussi bien du plaisir que de la douleur...Une sensation négative le sera encore plus si une sensation négative est déjà là. Chaque fois qu on vit une sensation positive ou negative déjà vecue, ca renforce cette derniere.
Si on arrive a accueillir une sensation et la prendre et la prendre pour ce qu elle est, c est a dire juste une sensation ephemere, on crée comme un précédant. La force de la teinte emotionnelle de notre passé va diminuer et teintera moins la prochaine sensation, le passé ne trouvant plus de prise sur ces nouvelles sensations.
Bien sur il faut que ca soit valable pour les sensations de désir ou de rejet. Ce qui est clairement plus difficile a faire dans le premier cas. Ce n est pas désagréable de désirer, de base, mais ca rend malheureux car chaque désir en entraine un autre et on ne peut assouvir tous ses désirs, d où le devenir malheureux.