In the Shivganga to Varanasi, sleeper 24. The train will run for the whole night. We should be there early in the morning. From my upper sleeper I can see what's happening around. On the other side of the coach, one sleeper below, there's a one child family. The woman is lying down while her husband, sitting one more sleeper below, is playing with their son. Over there, if I would pay more attention to it, I could read The Indian Times of a middle age Indian man. 'Chai' [Tea] sounds like a bell every fifteen minutes as you can buy some, even in the train. There's some music around. Don't know where it's coming from. Train horns from time to time. Some soldiers are on board, with a gun hanging on their shoulders...
I wish I could watch the countryside by a window but don't have any. By the way it is already dark outside and mosquitos must think party is starting because they are flying around... Also, it is becoming chilly but hopefully I got my sleeper bag and a pullover I could take off easily from my bag, in case it would be too cold later on... I feel a little sleepy... I should try to have some sleep...
À bord du Shivganga pour Vanarasi, couchette n°24. Le train va rouler toute la nuit. Nous devrions arriver demain matin très tôt. Ma couchette est située en hauteur, c'est donc un bon spot d'observation. De l’autre côté du couloir, il y a une famille avec un enfant. La femme est allongée pendant que son mari joue avec leur fils sur la couchette inférieure. Un peu plus loin, si j’y prêtais plus attention que cela, je pourrais lire l’Indian Times d’un indien d’âge moyen. « Chai » [Thé] résonne régulièrement dans le wagon, à l'instar de la demie de l'heure de certaines horloges de nos villes de l'ouest. Des vendeurs en uniforme qui parcourent le train toute la nuit, transportent du thé dans des boîtes en fer et tentent ainsi d’attirer l’attention des passagers qui souhaiteraient leurs en acheter une tasse. Il y a de la musique quelque part mais je n’arrive pas à savoir d’où elle vient. Le train siffle à intervalle régulier. Des soldats sont à bord, le fusil à l’épaule, ils harpentent les couloirs...
J’aurais aimé pouvoir regarder le paysage par la fenêtre mais je n’en ai pas à proximité. Ma couchette est coincée entre la paroi du train et le couloir. De toutes les façons il fait déjà noir dehors et les moustiques qui sont entrés par les fenêtres restées ouvertes semblent croire que la fête à commencer… Ils m’adorent, à croire qu’ils me repèrent à des kilomètres à la ronde… Et déjà, il commence à faire frais mais j'ai mon sac de couchage et j'ai aussi prévu un pullover pour le cas où il se mettrait vraiment à faire froid un peu plus tard… Je me sens un peu fatiguée… Je devrais essayer de dormir un peu…