16 avril, Mérida toujours, 15h30
Petit retour arrière : 15 avril, après la rencontre sur les semences paysannes, un repas communautaire dans une famille maya (adorable) et un bain dans la Laguna Azul (con siete tonos de azul) soit 850km de route (la notion des distances n'est pas la même ici...) et une centaine de dos d'ânes. Nous arrivons à 23h30 à la gare de Mérida pour prendre notre bus et continuer notre voyage. Dernier jour des vacances, le bus est plein. Mérida nous revoilà un jour de plus, quand on aime (et qu'on est pas organisé) on ne compte pas!
On visite donc Uxmal, et, comme nous l'a dit Fernando "¡claro que vale la pena!". On a adoré l'absence de touristes, monter sur les pyramides, le cadre magnifique de la jungle et le coté artistique des édifices. Sans comparaison avec Chichen Itza, nous affirmons donc à notre tour : ¡Claro que vale la pena!
17 avril, Palenque, 15h
Après une nuit dans le bus, un film sur la réussite dans la vie (hum), on arrive à Palenque à 6h30. Réveil difficile avec les taxis qui nous harcèlent, mais on on préfère le colectivo et on a droit à un super lever de soleil sur une vraie jungle (plus tropicale qu'à Uxmal). Palenque vale la pena también, on a eu droit à un guide (beaucoup mieux pour les explications) et à une ballade dans la jungle (où Lucie a fait la singe avec des lianes...).
19 avril, San Cristóbal de las Casas, 17h
De Palenque on est parti, toujours en colectivo, dans les Chiapas, région aux superbes paysages, marquée par la révolution portée par el subcomandante Marcos et l'EZLN (Ejército Zapatista de Liberación Nacional). Depuis, c'est la région où tout semble possible, les projets alternatifs fleurissent, mais beaucoup reste à faire. A San Cristóbal, on voit déjà les contrastes, entre le centre-ville un peu bobo (de nombreux étrangers y vivent, certainement en lien avec les projets alternatifs) et la périphérie vraiment pauvre.
On a beaucoup aimé la région et le monde de possibles, mais on retiendra aussi le regard envieux d'un petit garçon cireur de chaussures sur une petite fille en uniforme qui rentrait de l'école...
20 avril, Frontière Mexique - Guatemala, 10h
Notre couchsurfeur de San Cris nous ayant fait peur la veille sur le passage de la frontière, l'insécurité du Guatemala et les bus qui n'arrivent jamais à destination, on se retrouve à 10h à la frontière (départ 7h). Résultat : on n'a pas payé la taxe de sortie du Mexique, on aurait pu faire passer un kg de cocaïne au Guatemala, on est arrivé super tôt à Xela et les guatémaltèques sont sympas, bien plus beaux que les mexicains.
On adore les chicken bus (anciens school bus des Etats unis redécorés à la mode des conducteurs), et l'absence d'horaires et de plans des lignes ne nous dérange absolument pas (on ne risque pas de les rater comme ça, et de toutes façons, ils ne sont jamais pleins, même à 5 par siège!). Ambiance : la vierge Marie cotoie le regguaeton, les flammes de tuning et les films du type fast & furious...