Je suis officiellement désignée chargée de communication tandis qu'Aurore, elle, est traductrice officielle. Ca vous étonne ? Nous essaierons tant que faire se peut (traduisez, tant que motivation persiste) d'écrire des articles en espagnol et en anglais.
Paris Gallieni, 21h30.
Nous voilà donc dans le bus Eurolines, définitivement complet et surchauffé. Un sentiment tout bizarre, entre tristesse, excitation, peur et impatience nous fait nous dire qu'il est l'heure de dormir, pour assimiler l'ampleur du départ (de la préparation à la réalisation). Première extinction des feux, oui, première. Mon moment préféré dans la journée c'est quand je m'endors. Eurolines pense à tout, y compris à m'offrir la possibilité de m'endormir une bonne quinzaine de fois dans la même journée. C'est parti pour 11 mois de bus !
Frankfurt Haupbhanof, 6h.
Demander à un allemand de parler anglais à 6h du matin, c'est beaucoup trop tôt pour lui, le pauvre. Mais on a croisé que des allemands gentils, et leur métro est super propre, rien à voir avec les métros parisiens.
Frankfurt Flughafen, 7h.
Les allemands ne sont pas encore ant-clochards, ils ont conservé les sièges sans accoudoirs sur lesquels on peut s'allonger. On a donc pu dormir et s'amuser avec les escalators (il en faut peu)!
Quelque part au dessus de l'Atlantique, heure variable selon fuseau horaire.
On dort mieux dans l'avion que dans le bus, le fait d'être dans les nuages ? Entre manger, boire, dormir, regarder un film sans le son et jouer à la crapette, les 11h de vol sont passées plus vite que prévu ! En plus, on est devenues "proches" avec la grosse allemande qui était notre stewart.
Aeropuerto de Cancun, 18h30 (GMT-6)
Lucie s'est fait fouiller, hasard du bouton rouge. Les graines de radis sont passées, tout s'est arrangé avec des pastilles vichy... Sorte de l'aéroport, 30°C, vive le Mexique !
En direction de notre auberge, de colectivos en colectivos, on partage directement la vie mexicaine. Visages, musique, horaires, dos d'âne et pistaches !
Tulum, 22h.
Les arrês de bus n'étant pas définis (on monte et on descend en levant la main), on a du traverser un bout de ville à pied. Entre parties de foot, discussions animées et petites épiceries, on ne voit vraiment pas le Mexique comme il est décrit dans les journaux. Arrivée à l'auberge, une douche et une grosse nuit sous la moustiquaire.
Vous l'aurez compris, tout va bien, on est très heureuses d'être arrivées, on a déjà fait de belles rencontres et on vous poste les images bientôt.