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alest Mathias and céline walk from Switzerland to Mongolia by foot. Passing through balkans and middle-east countries.Start 12 mai 07, come back, one day....

Croatie

GREECE | Wednesday, 24 October 2007 | Views [2269]

07/2007 - En Croatie

Après un petit passage en Slovénie, Mathias et Céline ont traverse la Croatie pour se rendre au Monténégro! Ils ont fait un petit séjour en Bosnie Herzégovine pour aller voir Medjugorje.

Les claviers ici ne comprennent pas les mêmes accents que nous, vous voudrez bien nous excuser pour l'orthographe. Merci d'avance pour votre compréhension. (En plus, Mathias est nul en orthographe aux dires de Céline!!!)

Un petit mot aux lecteurs:

Un grand merci a vous tous qui lisez et suivez notre voyage. Pour vos mots d'encouragement qui donnent du turbo à notre moteur. Merci pour vos vœux d'anniversaire qui m'ont fait chaud au cœur. J'ai passe une journée magique, du début a la fin. J'aimerais répondre en particulier a chacun, mais dure réalité, internet est encore trop cher suivant ou, pour notre budget. Donc, j'en profite pour tous vous dire Merci, Grazie, Hvala du fond du coeur.

Celine O


03.07.07 La Slovénie (J 53)

Enfin on arrive à quitter Trieste... et par une vieille route romaine surplombant la ville. Quelle vue splendide. Trieste s'étale à nos pieds avec son grand port et ses docs au bord de la mer. Encaissée dans un grand cirque de collines.

Pas à pas nous commençons à explorer le Carso. Un vrai dédalle de petits chemins sillonnant au milieu de petites collines boisées. Un vrai labyrinthe! Apres s'y être perdu a moult reprise, fais 2km en 2h, on se renseigne sur la route à suivre... Et pourtant, on avait une carte au 50’000 et une boussole. Et on n’est pas des manches depuis le temps... Ah, il porte bien sa réputation ce Carso. On nous avait bien mit en garde!

Au détour d'un chemin on rencontre marchant dans le sens opposé, deux jeunes français que l'on avait déjà croisés en plein centre ville de Trieste. "Où allez-vous?" qu'on leur demande. "On va en Slovenie..." "A bon, nous aussi!" "Mais ce n’est pas par là ! ", qu'ils nous disent indiquant d'ou on venait. "Mais non, c'est par là!" que je leur réponds en pouffant de rire et indiquant le sens opposé... Le Carso, encore le Carso...!

On a quand même pu suivre quelques petits chemins de temps a autre. Et c'est ainsi, comme de rien, sur un chemin caillouteux que l'on a franchit la frontière.

Revenu à plus de civilisation on se rend compte que la langue a bel et bien changée! On y comprend rien à ces krk, sksk,... En plus, les gens sont très réservés et beaucoup moins curieux que les Italiens. Ils se contentent de nous regarder passer au loin... Pas facile de faire le contact pour trouver un endroit ou dormir!

Fort de l'expérience italienne, la nuit allant tomber, on se dirige vers l'église de Hrpelje. On y trouve un abri et l'eau. Que vouloir de plus! Apres avoir demandé à deux, trois personnes si cela ne dérangeait pas, on y a passé la nuit.


04.07.07 Entrée en Croatie (J 54)

Après un jour de marche à suivre la route pour ne plus se perdre, on franchit la frontière Croate sous des trombes d'eau. Les routiers se marrent en nous voyant!

On s'arrête au bureau de change le temps d'attendre que la pluie diminue et faisons connaissance avec le jeune qui y travaille. Les Croates on l'air d'être un peu plus sympathiques! On peut sortir notre petit lexique de Croate que Cyril nous avait laissé.

La pluie ayant diminue on se met en route a la recherche d'un abri. Malheureusement l'église est fermée et pas de prêtre dans ce petit patelin qu'est Pasjak. On a donc demande si on pouvait s'abriter dans une maison en construction. Pas de problème, cela semblait tout naturel pour eux.


05-08.07.07 De Pasjak à Senj (J 55 – J 58)

J55, jeudi 5 juillet nous nous réveillons sous le magnifique ciel bleu de Croatie. Nous quittons le petit village de Pasjak et reprenons la route magistrale, comme on dit ici. Assez rapidement, nous trouvons une autre route très calme et beaucoup plus agréable. A part quelques rares vagues de voiture nous sommes tout seul, avec les cigales. Ca gazouille! Nous traversons pleins de petits villages ou les maisons poussent comme des champignons. Les routes sont aussi souvent en construction ou en réfection, le pays se développe et se relève gentiment de la guerre. Un jeune à la douane nous a parlé un peu de la situation assez dure car il y a environ 20% de chômage et le salaire moyen est d'environ 600 Euros par mois ce qui est la moitie de l'Italie. Mais au vu du développement économique et touristique, chaque année ça va de mieux en mieux. Espérons pour eux qu'ils sauront préserver la beauté sauvage de leurs cotes, véritable trésor national. La route se poursuit, ça monte et ca redescend sans cesse.... Puis la récompense ; la mer. La voila de nouveau, encore plus belle qu'avant!

Arrives a Kozala, nous demandons l'hospitalité au prêtre qui nous dirige vers le foyer Caritas. Véritable leçon d'humilité, nous côtoyons des sans-abris pour une nuit. Miroslav, qui travaille bénévolement au foyer, nous fait une place avec beaucoup de gentillesse. Mathias se retrouve de l'autre cote de la barrière par rapport à son travail de veilleur à la Lucarne. J'ai un peu plus d'appréhension que lui, surtout par rapport aux vols. Mais tout se passe bien. Et je relativise le fait d'avoir des biens matériels et de se retrouver sans maison par choix ou par nécessité. Nous avons des parachutes de secours, une famille, eux n'ont parfois plus rien.

Le lendemain matin, une dame nous amène à Trsat, logé sur une colline qui domine la ville. L'endroit est très paisible, on y admire au sommet d'un calvaire reconstitué. Après avoir visiter le sanctuaire a Santa Maria Maggiore, rempli d'ex voto, nous retournons à Caritas. La nous faisons connaissance d'Ana, une jeune bénévole très sympathique. Nous devons absolument lui envoyer un mail quand on arrivera en Mongolie...

On reprend la route de la cote et le trafique devient vite impossible! On descend donc sur Bakar, une charmante petite ville qui se dessine sous nos pieds, au fond d'un petit golfe. On reprend de forces en mangeant une glace sur une terrasse. La on se rend compte que la Croatie n'est pas si bon marche que ca. 12 kuna pour un cola de 20dl. Soit 3 CHF. Aussi cher qu'en Suisse. En fait, il faut faire attention à la carte et consommer les produits non-touristiques. Et là c'est en règle générale un tiers, voir moitié moins cher.

En fin de journée, et très fatigue ayant beaucoup marche, on demande l'hospitalité a un jeune prêtre. En 20 minutes on se retrouve logé dans un appartement avec grand balcon a Dramalj, vue dégagée sur la mer... On croit rêver! En plus on est nourris par une famille libanaise qui loge au dessus. Entre la douche, la vue, de bons lits et les saveurs libanaises, on est aux anges!

Le lendemain, avant de partir, on va remercier nos voisins du haut qui nous offrent de bonnes pâtisseries. Et on prend le temps de discuter de la situation au Liban. Depuis 30 ans la guerre. Difficulté de vivre ensemble entre musulman et chrétien... Enfin, on apprend plein de chose qu'on ne voit pas à la télé chez nous... Très sympathique. On irait bien visiter le Liban, mais il nous le déconseille pour le moment.

Apres une longue discussion on se met en route tardivement... c'est ainsi qu'on arrive en début de soirée à Novi Vnoctolski. La ville est en plein carnaval. Affame on va déguster des spécialités du coin sur la place du village. Très bons, des boulettes de viande, pâte de poivron,... Notre seul regret c'est qu'il n'y a que quelques touristes qui peuvent s'offrir à manger aux échoppes. Les prix étant devenus trop cher pour les gens du coin. Les gougels mangent leur pique-nique! La nuit étant déjà bien tombée, on poursuit le long de la côte et passons la nuit dans un camping. La douche passe bien.

Au matin, on peut enfin se baigner dans cette mer bleu turquoise, et d'une eau d’une limpidité sans pareille! Bon, c'est un peu exagéré, mais si vous la voyiez, vous en seriez ébailli!

En fait c'est un courant marin remontant depuis la Grèce et longeant les côtes Croate qui rend cette eau si clair. Le courant remonte jusqu'au golfe et redescend la cote italienne charriant les eaux du delta du Pot. Et oui, dommage pour les Italiens!

J 58, Dimanche 8 juillet, on reprend l route côtière et sommes content par la baisse du trafic... La vue est splendide. Arrive à Senj on reçoit l'hospitalité du prêtre après être allé à la messe. Messe avec beaucoup de chants. Très beau.

Là je vous écris d'un petit magasin d'ordi et natel dans une petite ruelle de Senj. Jolie petite ville avec plein de petite ruelle. Il est bientôt 11h et nous allons nous remettre en route. Demain on va accueillir Esther qui vient nous rejoindre pour 10 jours. On se réjouit de la voir.

A bientôt, je file donc. Au plaisir pour de nouvelles news.


09-12.07.07 De Senj à Kolan (J 59 – J 62)

J 59, lundi 9 juillet 2007, départ de Senj ou nous avons croisés une belle famille de Bâlois rendus tous curieux par notre périple. Un premier contact très agréable avec des Helvètes depuis fort longtemps! Nous attendons avec impatience la venue d'une autre helvète, j'ai nommé: Esther! Elle prend le train ce soir même pour Zagreb et nous rejoindra donc dans la journée de demain, youpi! Petite journée de marche par la route qui nous mène au village de Sveti Juraj. Apres une petite baignade bienfaisante et un remplissage du réservoir stomacal, nous sommes sur le point de repartir. Il est 18 heures et il n'y a pas de possibilité d'être hébergé avant 33 km, ouille...On s'offre donc une petite pause et restons à Sveti, chez un prêtre à l'accueil simple et cordial. Nous dormons au frais et à l'abri de l'orage qui éclate en pleine nuit, dans une salle au sous-sol de sa maison. Albert nous fait l'honneur d'un appel et Mathias tout content qui lui a conté nos aventures.

J60, mardi 10 juillet, nous poursuivons par la route magistrale sous un ciel par bonheur couvert, ce qui nous enchante, tellement il fait chaud et lourd. Nous prenons un sentier pour passer par Seline et Segote, petits villages qui semblent oubliés. Nous poursuivons notre descente sur la mer pour arriver à Jablanac. Lieu retiré, mais animé par les balais des voitures prenant le bac pour l'ile de Rab. Lieu de passage, qui comme certains autres nous ont laisses un goût un peu amer. Le prêtre ne faisant pas grand cas de nous: « kein platz! » Nous demandons l'hospitalité dans une cabane de montagne, que nous pensions être au début, une maison pour pèlerins. Quiproquos en vue! Le tenancier de mauvais poil ne veut pas de nous: « kein platz ! ». Mais j'insiste et pas très content, nous accueille quand même. Drôle d'ambiance! Sur le mur a cote du lit, nous rencontrons notre premier petit scorpion (qui doit pas mesurer plus de 1,5 cm) mais assez pour m'effrayer. On lui fait prendre l'air vite fait! Pas d'Esther en vue... Suspense, mais ou est-elle? Nous sommes en pleine interrogation, quand un SMS nous informe qu'un problème de passeport échu depuis 3 jours la retient a Zagreb. Puis, une petite visite en Slovénie pour régler ce problème. Les flics croates sont quand même trop pointilleux! Donc, pas d'Esther.

J61, mercredi 11 juillet, on avance Jusqu'à Gradina et de là on prend le ferry pour aller sur l'ile de Pag. On accoste à Komorovac comme sur la lune. Etrange atmosphère, en vue il y a des milliards de ...cailloux. Et parfois un bout de chardon ou d'herbe qui a miraculeusement survécu entre les crottes de brebis. On marche un bout sur ces pierres, qui sonnent et clinquent comme de l'argile cuite, sur notre passage. Nous traversons l’ile pour arriver à Novalja, petite Ibiza croate. Le prêtre ne sait ou nous loger, les lieux trop touristiques sont finalement très peu accueillants. Nous avançons, un peu paumés, déphasés, dans la ville. Puis arrive une grande et fraiche blonde. Devinez qui c'est! Oui Esther qui de Rijeka a pris le bateau pour nous rejoindre. Emotions et joie des retrouvailles! Nous croisons aussi les deux petits français du Carso ( cf aventures entre l'Italie et la slovenie) et allons tous fêter, en mangeant une pizza. Nous passons notre première nuit Croate à la belle étoile en compagnie d'Esther, magique.

J 62, jeudi 12 juillet… Le lendemain, nous arpentons l'ile en direction de l'est, en passant par Kolan. Ou nous achetons le fameux paški sir, fromage de brebis, spécialité du coin car elles broutent entre autre, de la sauge, herbe qui pullule dans le coin. C'est vrai Cyril, c'est rudement bon! Il parait que sur l'ile, vivent un demi million de ces bêtes. Grace à Mathias, nous goutons aux figues séchées, conservées avec des feuilles de laurier, ce qui leur donne un gout incomparable. Le soir venant, nous fêtons nos deux mois de voyage en buvant du vino dans un joli petit pré. Qui, comme dirait Esther, est d'allure biblique.

Laissons maintenant la parole a Esther... qui nous accompagnait et se fera une joie de mettre sa touche personnelle a nos commentaires... Esther, ou es tu?

Allo? Je suis là! Bien sûr je vais me faire un bonheur de compter quelques unes de nos aventures!


12-15.07.07 De Novalja à Biograd (J 65 – J 70 par Esther)

J 63, mercredi 11 juillet. On continue en direction de Pag, la ville, en passant par Sveti Vid. Le chemin toujours odorant la sauge et les milles herbes ronronne sous nos pieds et devient de moins en moins large. Il nous mène à un petit sommet duquel nous nous voyons entourés de multiples bras de mer si bleue et limpide, et du désert de cailloux si blancs. C’est de toute beauté, on se sent complètement sur une île. Waow! Nous construisons quelques kerns et entreprenons de continuer le chemin qui redescend sur la mer. C'est un chemin très escarpé, que le carrix -surchargé il faut le dire, d'affaires visibles et d'autres mystérieusement enfouies et peut-être oubliées depuis longtemps? (nous le découvrirons dans un épisode suivant), a du mal à suivre. Nous le portons donc à deux à la sueur de nos fronts essorés par le soleil torride... C'est dans ce type de moments que l'image d'un petit âne de bat se profile dans nos yeux. Oui, bientôt un adorable petit âne et les pires chemins seront abordables!

Arrivés à la mer sains et saufs, baignade rafraichissante à souhaits dans la mer turquoise. Puis on marche sur Pag, petite ville toute de pierres blanches, où se mêlent touristes et locaux, dont les sympathiques grand-mères, vêtues de noir, qui de manière bienfaisante, veillent sur les ruelles depuis les chaises qu'elles y ont installées.

Nous achetons de quoi nous cuisiner le soir et nous mettons en route pour trouver un bon coin pour la nuit. En chemin, Céline s'arrête dans un petit resto pour tâter le prix des moules, qui nous tentent depuis quelques temps. Le serveur engage causette avec elle, et touché par cette aventure à pied, aussi voyant la croix qu'elle porte autour du cou, similaire à la sienne, nous invite à boire des bières. Nous finissons face à un plat magnifique de calamars, qu'il nous offre également, et il nous invite à dormir chez lui. C'est un grand gaillard dans la trentaine, costaud, qui dégage beaucoup de gentillesse. Il s'appelle Ivan. Nous passons, quand il a fini de travailler la soirée avec lui, et il nous conte quelques parties de sa vie, comme par exemple comment il était soldat pendant la guerre. Il parle très bien italien, et ainsi nous nous comprenons bien. Ses récits sont très touchants, et nous plongent dans une vision terrible de cette époque, nous aidant à comprendre le vécu des migrants rencontrés en Suisse. La vie entre-temps a bien repris dans ce pays, qui est en pleine effervescence, beaucoup de nouveaux cafés s'ouvrent, le tourisme a bien repris, on passe au-delà de cette époque...

Puis nous allons nous coucher, une chambre à 4 lits dans une petite ruelle, une salle de bains, le grand luxe! Arrivent encore 2 copains, grands gaillards comme lui, dont un bien bourré en plein milieu de la nuit, qui après avoir été raconter des drôleries à Céline qu'il a réveillées, s'écroule tel un ours sur un tas de couvertures.

J 64, jeudi 12 juillet, réveil et bonheur de bondir dans la rue en cette ville de Pag, si charmante, il fait déjà très chaud. On que Ivan se réveille, et allons boire le café avec lui sur une petite terrasse au bord de la mer. Il a de la peine à se réveiller. Et nous repartons joyeusement, ma fois tard comme bien souvent, sous le soleil torride. Après quelques heures de marche le long de salins, nous apercevons une petite cahute au loin, de laquelle nous entendons quelqu'un qui nous appelle et nous fait de grands signes pour qu'on s'approche. Toujours désireux de faire des rencontres intéressantes, nous changeons de cap pour rejoindre le personnage. En fait ils sont 5 gars, attablés autour de bon vin, d'une énorme casserole dans la quelle a mijoté un mouton tué le jour-même, des légumes, ... Ils nous invitent et nous voilà installés à table, sans même avoir eu le temps de réfléchir. Nous communiquons avec des bribes de croate (qui ressemble pas mal au tchèque, ce qui aide pas mal pour moi, et Mathias et Céline se sont fait une base de croate avec leur petit livre et les mots appris au fil des rencontres). Ils sont très chaleureux, nous servent et nous resservent, et en même temps boivent de plus en plus. Tout ce que nous consommons provient de leur jardin, troupeau, et fabrication artisanale. Ils sont heureux d'avoir tout ça, et nous de pouvoir le partager avec eux, pour eux c'est le paradis ici, - "Tout ça, c'est à nous !" disent-ils d'un air satisfait - ¨la mer, les champs, tout à nous". Ils ne comprennent pas pourquoi on veut continuer notre chemin, puisque tout est si bien là. L'ambiance s'échauffe, certaines mains deviennent baladeuses, il est bientôt temps de reprendre la route! Alors encore, ils nous remplissent nos sacs de bières, de légumes, de grappa,... Trop sympathiques!

Titubants, nous suivons le chemin, puis la route qui déjà est rosée, la nuit s'approche amenant avec elle une douce fraîcheur. Un bain dans la mer, et on arrive à Povliana, petit village non loin de la mer. Les stands de fruits sont ouverts jusque tard dans la nuit, et on se régale de pêches, raisins,... Que c'est bon!

Puis on marche encore dans la nuit, les étoiles brillent au-dessus de nos têtes, on pourrait marcher des heures. On se trouve un charmant pré et s'endort sous la moustiquaire qui nous protège comme un voile.

J65, vendredi 13 juillet, nous avions décidé de partir tôt ce matin, pour éviter la canicule. Nous faisons un effort et partons semi-tôt...

Quelques pas et nous voici au bord de la mer, il y a une petite plage habitée de quelques barques de pêcheurs, sinon, personne. L'eau est attirante en ce matin si serein, si bien qu'une petite baignade s'impose.

Reprise du chemin à travers les murets, les pierres blanches et les mûriers, dont les mûres -oh catastrophe- ne sont pas encore mûres!

On arrive à Smokvica (littéralement ¨la petite figue¨), où à nouveau nous trouvons un stand de fruits trop bienvenus. On achète une pastèque et descend au bord de la mer pour déguster cette trouvaille. On espère trouver un bateau de pêcheur qui pourrait nous amener de cette île (qui est presque une presqu'île, puisqu'elle est reliée à la côte par un pont pas très long) sur la côte vers Zadar, le chemin à ce lieu étant si beau et nous évitant de prendre la grande route. Pas moyen, personne pour nous y amener, nous reprenons donc en fin d'après-midi le chemin pour un autre port Vlasici, qui est plus grand et où il y aura peut-être le bateau recherché.

En chemin, nous dégottons les premières figues mûres que dame nature nous offre. Elles sont si bonnes, au goût de miel! Les bâtons de ski à Céline sont fort pratiques pour les chopper en tenaille, et Mathias, le jarret agile, s'enfile à travers les ronces pour attraper les plus cachées.

Arrivés à Vlasici dans la soirée, nous devons bien nous y faire, nous ne trouverons pas de bateau pour aller sur la côte. Essayez demain de tôt matin, nous disent les pêcheurs. Mais attention, ce sera jour de fête!

Bien, nous allons manger une glace sur une terrasse. Mathias paraît songeur, pas à l'aise, quelque chose le tracasse. En fait, depuis que je les ais rejoints, nous avons adopté un rythme plus de vacances, nous prenons les petits chemins et donc avançons moins rapidement que sur les routes, ne dormons plus dans les églises,... Tout a changé et Mathias a de la peine à faire la transition. Il regrette les longues journées de marche lors desquelles il se sentait comme un pélerin et lévitait presque au-dessus de la route (ça c'est moi qui imagine). Céline par contre est rayonnante, ce rythme lui convient bien pour un temps, lui permettant de reposer ses pieds fatigués et d'apprécier la nature, et elle nous raconte joyeusement des histoires.

Puis on se trouve un petit coin pour cuisiner et dormir, prêts à nous lever tôt le lendemain pour trouver un bateau.

J66, samedi 14 juillet, Réveil pour la première fois dans les brumes, ça donne une ambiance mystérieuse. On descend au port, et à nouveau, pas le moindre bateau pour nous mener à la côte vers Zadar. C'est jour de fête, comme on nous avait prévenus -la sainte Carmen- et les pêcheurs pour la plupart ne travaillent pas ce jour, ou du moins ne vont pas loin. Nous décidons donc de retourner sur la côte par la voie des terres, ce qui nous demande de marcher un long bout dans le sens inverse de notre but, et surtout, si nous ne voulons pas perdre trop de temps, de prendre la route de bitume... Chemin faisant, nous passons devant les maisons, desquelles émane un délicieux fumet d'agneau grillé. Chacun fait sa broche, souvent avec des moyens bricolés soi-même, très jolis à regarder! Et voilà la route qui défile sous le soleil de plomb. Je n'ais pas l'habitude de cela contrairement à nos 2 amis qui s'y sont habitués. On marche on marche, et au bout d'environ 2 heures, on contourne le bras de mer qui nous séparait de la côte rejoignons la côte. Là nous prenons la route cette fois-ci qui nous mène dans la bonne direction. C'est une route avec une certaine circulation, mais qui est belle car elle longe la mer qui, au dessous de nous, scintille de mille feux, et prend différentes teintes à travers les récifs. Mathias est redevenu guilleret, le rythme lui convient. De temps en temps, je l’entends rire sous-cape. A ma question sur ses rires, il répond que de charmants petits noms pour Céline lui viennent à l'esprit (que je ne vous dévoilerai pas, ça reste confidentiel!). ¨Bon, j'sais pas si ça va lui plaire" ajoute-t-il, et il rit de plus belle.

De son côté, Céline a aussi de nouvelles idées, elle se verrait bien au retour en Suisse fabriquer des glaces artisanales et les vendre dans la ville d'Yverdon de manière itinérante, en se déplaçant à vélo. Ce qui la réjouit de plus dans cette idée, c'est de rencontrer les gens. Aurons-nous la chance de goûter les glaces de Céline à son retour?

Quelques heures sur cette route qui nous mène finalement au pont qui relie l'île de Pag à la côte. C'est impressionnant de le traverser, le grand bleu au-dessous de nous!

Puis nous nous arrêtons pour nous baigner, non loin de quelques restaurants. Que c'est bon frais! Et puis il y a des douches le long des berges, ça ça fait du bien aussi!

A COMPLETER PAR ESTHER


21-25.07.07 De Vransko Jezero à Vucenica (J 71 – J 74)

J71, samedi 21 juillet 2007, chaude journée en perspective ils annoncent jusqu’à 40 degrés! Nous trions encore une dernière fois les affaires dont nous n’avons plus besoin et qui nous alourdissent plus qu’autre chose pour redonner à Esther qui bien gentiment fait le baudet pour nous. Puis c'est l’heure, j’accompagne notre miss a son bus. Mais avant une dernière baignade. Mais surprise, à la gare des bus, il fallait réserver. Le gars, a bien bossé, et il a finalement trouve une place, ouf! Mais la suite n'a pas été si simple, n'est ce pas nous dirait Esther, qui heureusement a pu prendre son train. Je la laisse a la gare un peu triste de la voir repartir...Nous continuons donc la route à deux plus légers mais aussi pleins de beaux souvenirs grâce a Esther. Nous profitons de faire un saut sur internet et j'ai le plaisir de lire mes messages d'anniversaires et d'apprendre la date du mariage de Kate et Martin en Zambie. Le monde continue de tourner...même sans nous! On file à travers le parque national de Vransko Jezero (Jezero voulant dire lac). Lieu très calme, parfait pour marcher malgré la chaleur. Nous longeons donc ce lac, réserve naturelle pour les oiseaux. A mi longueur du lac, nous trouvons un champ d'olivier et après arrangement avec son propriétaire qui craint jute un feu, nous obtenons la permission d'y dormir.

J72, dimanche 22 juillet, diane a 5 h 45 car le proprio vient arroser des arbres. On a jamais fait si tôt! Record! Nous déjeunons de figues, qui commencent à être prêtes, et demeurons le long du chemin. Passe Tustica, le soleil se fait cuisant et nous n'avons presque plus rien à boire. Nous devons notre "salut "a une station service nous sert de point d'eau, liquide si précieux! Nous profitons pour faire la totale: lessive, plein d'eau, shampoing... et des clients de la station assis à boire des bières sont fendard de nous voir ainsi faire nos petites combines. Nous expliquons au patron de la station notre périple, ce qui l'amuse!

Nous devons reprendre un moment la grande route jusqu' à Pirovac. Un super petit village, avec des maisons en pierre et de petites ruelles, qui semble encore être épargné par les touristes. Nous continuons en direction d'Ivinj par un sentier borde des fameux murs de pierres, pittoresque! Orgie de figues et de murons...Vers Sofja nous faisons le plein d'eau chez un jeune couple, dont l'épouse est allemande. Puis nous trouvons rapidement un arbre (devinez lequel) sous lequel nous dormons en paix!

J73, lundi 23 juillet, départ a 6h30, pas mal! On commence enfin à se calquer au rythme du soleil. Au loin, on aperçoit une colline et une église, c'est le village de Tribunj! (Mais nous n'iront pas a Tribunj, non non non). Nous continuons cette petite route jusqu' a Vodice ou nous déjeunons de srtudel jabuka (pomme) et de boules de Berlin, pas très fit mais énergétique! Apres info au centre touristique, nous choisissons la solution la plus agréable: les petites routes jusqu'a Jadrija, puis bateau.

Mais quelle chaleur! c'est avec joie que nous arrivons au village pour nous rafraichir dans la mer en attendant le taxi-marin. Mathias est triste de constater qu'il a oublié son fameux masque de plongée la veille au bord de l'eau. Le deuil fait, nous embarquons pour Sibenik sur un petit vaporetto. Ville, citadelle fort jolie. Nous visitons le dôme, qui nous parait tout nu, compare aux intérieurs à tendance souvent très chargée d'Italie. Vieille ville pavée, pleine d'escaliers et de passages pas si évidents pour notre chariote. Mathias s'achète des sandales de marche, afin d'économiser un peu les semelles de ses chaussures de marche qui s'usent a vitesse hallucinante! Nous trouvons un coin de nature en dehors du trafic pour dormir. Un vent chaud et costaud se lève, la nuit n'est pas très fraiche!

J74, mardi 24 juillet, en me levant, j'ai l'impression que le ciel est couvert, blizzard! Mais en fait, c'est un énorme incendie qui a débuté ce matin à 03h! Ici les feux sont monnaie courante, et font de gros ravages l’été. Nous continuons par un joli petit sentier jusqu'à Vrpolje afin de reprendre de l'eau. Au petit magasin, la serveuse m'explique qu'elle ne peut pas m'en donner beaucoup car pour lutter contre le feu, ils prennent l'eau dans le réservoir de cette commune, entre autre. La chaleur est forte ; pas si facile de continuer à avancer! Finalement, nous arrivons à Perkovic ou nous remplissons outres et garde-manger. Je suis très fatiguée, on se pose à la gare a l'ombre pour manger et faire la sieste. Nous faisons la connaissance de Marina et Massimo, deux italiens en vacances à vélo depuis Trieste. Ils prennent le train, car il fait trop chaud pour continuer ainsi. Nous en profitons pour discuter et échanger des avis sur l'itinéraire à suivre. Drôle de gare. Rien ne se passe pendant 1 heure et tout d'un coup un, deux, trois trains bondes de monde! Et les employés de gare qui sont là, et causent, en attendant les trains. Lorsqu'un train approche, le chef de gare, jeune mec se lève, va sur les rails et agite sa casquette rouge. Finalement vers 17h30, lorsque la chaleur devient supportable, nous avançons enfin. Sur les petites routes par Primoski Dolac, puis Bogdanovici. Passe ce village, nous nous trouvons un petit pré ou dormir, a 21h il fait encore 29 degrés mais c'est déjà moins qu'hier! Mathias popote (polenta), il adore ca, je monte le camps (moustiquaire et matelas) , le soleil se couche (il est fatigue lui aussi) la vie est belle!

J75, mercredi 25 juillet, réveil dans un pré à Bogdanovica par les cloches des bergers allant mener leur troupeau pétre... il est 5h30. Apres 30 min de route on se retrouve à prendre le déjeuner chez des habitants de Divojevici. Ils nous indiquent un chemin à travers la montagne. Plus loin une vielle dame nous donne fromage et pain... Je presse Céline de quitter le village car je me sens mal et ne voudrait pas vomir devant ces gens... Au sortir du village Céline me donne pour remède un verre de slivovic (alcool de la region). Ca n'a pas manqué, 5 min plus tard tout mon estomac s'est vidé... Plus loin Céline va chez l'habitant pour du cola. Un coup de fil et voila la vendeuse du magasin qui vient ouvrir. Ouf, je peux m'hydrater avec deux bons litres de cola... Et déjà je me sens mieux. J'ai du attraper une insolation. Plus tard, devant faire le plein d'eau, je m'adresse a deux petit vieux devant une maisonnette perdue dans la nature. L'homme me sort de l'eau du puis. Je ne refuse pas de peur de le froisser et boit le contenu de son sceau d'eau... Bon test pour mon estomac... Mais ca va, je tiens le coup. C'est alors que la vielle dame m'amène trois grosses tomates et deux morceaux de saucisse, dont un complètement moisi... Fort heureusement son mari a une meilleur vue qu'elle et l'enlève... ouf, pour peu j'aurai dû le manger! Non je plaisante... Le reste de la journée se passe bien. On dort sous tente derrière une maison dans un hameau à Vucenica.


26-29.08.07 De Split à Humac (J 76 – J 79)

On a un peu de retard, internet étant cher en Croatie. On pense pouvoir combler les lacunes du blog rapidement.

J76, jeudi 26 juillet, nous suivons une jolie et mignonne (mais oui) petite route caillouteuse qui nous emmène en direction de Split. Le paysage devient montagneux et un peu aride, on se demande ou trouver de l’eau car il n y a pas beaucoup de passage sur cette route, et au même moment passe un camion-citerne qui s’arrête et nous propose de faire le plein, quel bonheur! Nous voilâmes exaucés! Nous passons à cote du hameau de Blaca, puis continuons en direction de Solin pour arriver à une petite baraque perdue près du sommet de la montagne. La deux gaillards agitent leurs mains et nous font signe de venir. Ils ont des "gueules" faites pour tourner dans un western de Sergio Leone! Le cadre est lui aussi très leonien: rustique et burine a souhait. Dans ce lieu intemporel, nous passons un agréable et étrange moment en compagnie de nos hôtes aussi théâtraux que drôles. Trois heures a boire du thé et à essayer de se comprendre par gestes et livrets de langue interposes. Le mime est un langage qui fonctionne plutôt bien, dans ces cas là! Ils vivent sans électricité ni eau courante et gardent leurs brebis, grâce à leur rente d’anciens soldats. J’ai même l’opportunité de donner le biberon à une petite brebis sans maman.

J’aime mieux vous dire qu’une brebis ca tête fort! Ils sont gais et généreux, nous leur donnons nos bougies en cadeau. Et avons droit à un chant d’au revoir digne d’Emir Kusturica ayant trop picolé, inoubliable! Nous arrivons au sommet et restons un moment à contempler la vue magnifique sur la ville de Split. Ca ne donne pas trop envie de redescendre se perdre dans ce trop plein de monde et de voitures et....Monstrueux de loin. On arrive au centre et cherchons à prendre un bac pour rejoindre l’ile de Hvar. On a le choix entre un trajet à 38 Kuna / personne genre paquebot tranquille qui arrivera à 22h 30, ou celui plus rapide qui met la moitie de temps c’est-a-dire une heure, mais qui taxe a 100 kunas / pers. ( 7 kunas= 1CHs) On hésite et on prend l’offre la meilleure marché car dans ce voyage on a décidé d’aller tranquillement. Nous tombons par hasard, au détour d’un magasin de camping, sur des petits suisses tout comme nous! Ils Voyagent à vélo depuis maintenant bientôt deux ans et viennent de Thaïlande. Ils ont traversées les mêmes pays que nous allons découvrir.

Wouah! Nous parlons encore et encore et....le temps passe. Il est l’heur d’aller sur le bateau et on s’échange les adresses avant de se quitter. Nous débarquons à Stari Grad qui veut dire vieille ville et trouvons la un homme qui gentiment nous indique un endroit sur ou piquer la tente, ce qui est bienvenu car il est tard.

J77, vendredi 27 juillet, le lendemain, nous visitons la ville et ses curiosités touristiques, un monastère Dominicain et y rencontrons un groupe de marcheurs français et suisses avec les nous avons eu un échange sympathique. Vers 15h , nous prenons le bus pour Hvar, la ville. Ce qui est une exception car nous revenons en arrière et ca nous rallonge le chemin. Très belle cité touristique. Façades byzantines et fortin autours de la ville. Nous nous y reposons un peu avant de reprendre le route mais un peu tard...

J78, samedi 28 juillet… Il est 8h30, je traine au lit n’ai pas grande forme ce jour, mais on avance, il fait chaud et on commence à avoir l’habitude. Nous prenons de plus petites routes montagnardes mais oh combien plus agréables! Arrives a Velo Grable, nous mangeons à l’église et repartons… faut dire que ca grimpe sec tout du long. Enfin assoiffés et épuisés, nous trouvons un resto en construction tenu par un jeune gaillard qui nous offre gentiment une bevanda ( vin coupe a l eau) et on boit à s’en exploser la panse! Nous allons jusqu’au sommet, point culminant de l’ile, Sveti Nicloa ( saint Nicolas) à 626 m. Le vent souffle fort et le panorama en vaut la sueur! Splendide!

Là, un homme dans une cabane qui fait le guet en cas d’incendie, (il y en a un peu partout ici en Croatie). Nous redescendons vers Poljica en picorant des mures et admirant les champs de lavande et les anciens murets délimitant les champs d’antant. Nous trouvons un endroit et y installons notre nid a l’abri des regards.

J79, dimanche 29 juillet, nous reprenons la route direction Humac. La vigne, lavande et les mures abondent tout le long du chemin. Au de tour d’un village , je m’introduis discrètement dans l’église et écoute avec émotion les chants orthodoxes de la messe. Ces voix vibrent toutes en chœur et provoquent de l’émotion. Nous descendons sur Jelsa afin de faire le plein d’eau et de nourriture ainsi qu’une baignade rafraichissante.

 

Débute alors une ascension de 352 m. Nous avançons à une cadence allègre et les mollets chauffent bien .Quand soudain une voiture en face nous klaxonne et ses occupant nous hurlent des « ouaww, bravo, heiiiiiahhhh... » à grand cris. Mais qui cela peut-il bien être? La voiture avec remorque se range un peu sur le coté et de grands gaillards tout joyeux en sortent, bondissent en nous offrant des bières fraiches. Mais c’est alors que nous reconnaissant les allemands venus en vacances en Croatie pour faire du VTT. Tout un groupe d’amis que nous avions croisés il y a quatre jours. Ils s’étaient alors arrêtés et avaient bu un verre dans la cabane avec nos deux compères tout droit sortis d’un western! Quelle aubaine que cette pause rafraichissante et quel plaisir de revoir des visages connus. Nous trinquons au milieu de la route avec nos amis cyclistes. C’est un peu guillerets que finalement, nous arrivons au village d’Humac fait de pittoresques maisons de pierres mais malheureusement presque désert. Qui a pour toute population un homme tenant un resto pour touristes et un ranch. Nous restons dormir près de l’église. La lune est pleine et je m’éveille en pleine nuit. Il y a du bruit juste à coté de la tente! Je sors la tête et me retrouve quasi nez à museau avec un cheval! Il y en a trois autres qui broutent et semblent excités. Cette collocation ne me plaisant pas trop (je n’ai pas envie d’être piétinée) Je sors de la tente et me voyant ils prennen


8/07/2007 - Bon voyage
Publié par Zvonimir
Apres vous avoir rencontre a Selce, je vois que vous avez bien avance - jusqu au Senj!! Bravo et bonne route. Zvonimir
11/07/2007 - Commentaire sans titre
Publié par Nath
Coucou vous 2! Quelle avance! Je lis avec plaisir toutes vos aventures, c'est génial toutes ces rencontres que vous faites et les belles choses que vous voyez! Nous avons de la chance d'avoir internet pour suivre tout ça et partager votre aventure... Vous me manquez beaucoup! Gros bisous à vous!

15/07/2007 - Croatie
Publié par Cyril Gumy
Mon dieu déjà là bas...
Profité de visiter ce superbe pays..si vous avez la possibilité. allez sur l'ile de PAG...trop beau et gouté au fromage Paski Sîr..un régale..allais bonne route et a bientôt..cyril

16/07/2007 - Bravo et bon courage
Publié par CMS Yverdon
C'est avec plaisir que nous suivons votre périple via internet. Gros bisous à Céline pour son anniversaire.On pense très fort à vous et good luck

17/07/2007 - Joyeux anniversaire
Publié par Anonymous
Bin on te souhaite un joyeux anniversaire soeurette.
MaJoLéOl.

17/07/2007 - Happy Birthday
Publié par Caroline
Bon anniversaire !!!
Difficile de te souhaiter une merveilleuse année, tu es déjà en train de la vivre ! Alors je te souhaite de continuer à avancer avec autant de plaisir et de rencontres.
Toute la famille, de Cortaillod à Luxembourg, te fait de gros bisouxxx.

2/08/2007 - Alleeez !
Publié par yan cms
Coucou !

Quel beau voyage ! Déjà tant de Km parcourus...
J'espère que vous n'avez pas trop chaud.

Allez, meilleures pensées d'Yverdon-la-Gouille

2/08/2007 - Commentaire sans titre
Publié par Mél+Raph
Bonjour à vous deux!
Nous suivons votre prériple avec grand plaisir.
Gros bisous

4/08/2007 - Ou etes vous?
Publié par Zvonimir
Je me prepare pour le voyage a Hvar et je me demande est ce que j´aurai l´ocasion de vous revoir?

8/08/2007 - Bientôt 3
Publié par REB&PIF
Salut les voyageurs du bout du monde,
C'est toujours avec grand plaisir et émotion que nous lisons vos aventures.

On a bien pensé à toi Céline le jour de ton anni. Et je profitte de l'occase pour vous dire qu'à votre retour la famille Brandini sera désormais 3 ......

On vous embrasse !
9/08/2007 - Simon
Publié par Anonymous
Hello !

I have meat this two in Hvar on a crossroad.
I have take a picture buy my phone are damaged.
Have a nice trip to the Mongoly. !

I meat his here

http://users.triera.net/sestasim/Hvar%202007/target150.html

On the end of this road.
bye
14/08/2007 - mille bravo et encouragements
Publié par Edith
wouah ! quelle pêche et beaucoup de bonheur ! Telle était votre intention non ? alors que tout continue comme ça pour vous deux ! Gros bisous. Ed

22/08/2007 - Bonjour
Publié par Anthony
C'est juste merveilleux de lire votre récit... Toutes ces rencontres, ces aventures, ces chemins parcourus... Ca me remplit d'émotions et me désole... dire que j'ai commencé mon nouveau taf il y a deux jours... Bonne continuation! A+

29/08/2007 - Commentaire sans titre
Publié par Mate
Hi guys!
This is Mate, we met in Skadar (Shkodër) in Albania, I'm posting the pictures as promissed:
http://i34.photobucket.com/albums/d128/mifugo/IMG_7277.jpg
http://i34.photobucket.com/albums/d128/mifugo/IMG_7276.jpg

Hope you're fine, I'll be following your journey online,

regards from Zagreb!
31/08/2007 - et vivent nos p'tits Suisses !
Publié par Edith quelle avance ! c'est complètement dingue ! et de plus vous voilà 3 !!! non mais non !! vous l'avez tout-de-même votre bobichon !! kool ! j'espère que vous trouverez de quoi vous nourrir tous, chacun à votre façon bien entendu ! Et comment s'appelle-t-il (ou elle) ?? à bientôt. Bisous pour vous et poutous pour votre compagnon à 4 pattes !! Ed

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