L'Italie On en garde de très beau souvenir. En Suisse c'était surtout la rencontre avec la nature. Très changeante. Le passage des cols nous avaient beaucoup marque. Et on campait facilement. En Italie on a commencé a demander l'hospitalité aux église, ayant réalisé que nous étions bel et bien des pèlerins. On a peut camper. Nous avons fait de belles rencontres. Comme les prêtres de l'hospice du saint Bernard a Chiari. Le directeur et prêtre nous a beaucoup marque par la bonté qui émanait de lui. Les sœurs de Bergame ont été très touchantes... C'est donc plus la rencontre de l'autre que nous avons vécu en Italie. Moins la nature. Bien que l'arrivée à la mer fut très émouvante. Pensez donc, arriver a la mer à pied!!! On a aussi beaucoup visite les grandes villes... peinture, sculpture et architecture... Il y a vraiment de très belles œuvres. Marchant d'église en église, la dimension spirituelle de notre voyage a commence à prendre de l'ampleur. Apres 40 jours de marche une transformation intérieure commence à se faire. 3-7.06.07 De Gandria à Bergamo (J 20 a J 27) Adios Ticino, viva Italia: Nos derniers jours en terre Suisse ce sont bien passés. Mes parents sont venus nous rejoindre à Lugano. Retrouvailles émouvantes et drôles. Nous marchions, Mathias et moi, sur un petit chemin caillouteux à rêver de pizza géantes, d'amaretti à profusion et de grappa, etc... quand au loin arrive une silhouette. Nous étions loin d'imaginer que cela pourrait être Sylviane suivie d'Hubert. « Ma sì », quelle belle surprise! Un peu trempés mais heureux. Nous retrouvons avec joie le confort d'une chambre d'hôtel pour un repos bien mérité! Le lendemain, ballade au Monte Brè, histoire de ne pas perdre les bonnes habitudes de marche. Visite également du petit village de Morcotte avec ses arcades et ce n’est pas tout...Nous nous sommes régalés de gelati de tous les gouts et couleurs possibles! Dimanche, dernier jour en Suisse, on se remet en marche. Nous partons de Gandria pour passer la douane. Mais sans passeport c'est un peu délicat n'est-ce-pas Sylviane? Puis c'est au tour de Mathias qui n'a pas son passeport sur lui, mais dans mon gros sac qui est dans la voiture de mes parents, partis à l'hôtel chercher le passeport de Sylviane....( vous avez tout suivit?) Quelle bande de touristes! Tout rentre dans l'ordre et après 23 jours en Suisse, nous passons quand même la douane. Nous marchons tous jusqu'à Menaggio, puis, c'est le temps des adieux. On se verra peut être en Turquie! On the road again, on poursuit en essayant de trouver des petites routes. Nous trouvons un abri au bord du lac Di Piano, réserve naturelle. La nuit venue, nous sortons discrètement la tente. Céline
On est enfin, ou déjà pour certains, arrivés en Italie. Le 3 Juin nous sommes partis de Gandria au bord du lac de Lugano en direction du lac de Como et avons franchit la frontière... Arrivé au bord du lac de Como on a pris le bateau pour Bellagio. Magnifique petite ville. On se sentait vraiment en vacance. On a longuement hésité à prendre une navette aquatique pour s'inviter chez George...euh Monsieur Clooney, qui a une maison au bord du lac. Pour finir on a repris le bateau en direction de Varenna. Par la suite on a regretté, ayant vu dans la gazette locale que De Niro était de passage chez notre ami George. Enfin, peut être au retour... On a dormi à Menaggio dans un parc communal après avoir mangé une gelatia (glace) dans la meilleur Gelateria de toute la Lombardie selon une passante. En Suisse c'était le chocolat et ici, en Italie, c'est les glaces. Remarquez, on s'y fait très vite. Chaque jour on prend notre petite glace sur une terrasse. Enfin presque... Ensuite ne pouvant plus longer le bord du lac, les sentiers ayant laissé place à une autoroute, on a repris le bateau pour Lecco. Nous avons longé la rivière et sommes arrivés sous la pluie à Brivio. Là on a cherché un abri pour la nuit. On a tenté le porte-à-porte, mais au premier essai on a juste entendu la porte se fermer à double tour... C'est au bistrot du coin qu'un brave homme nous a proposé sa cabane à outil de jardinage pour passer la nuit. On pensait se retrouver coincé entre une pelle et une pioche, mais pas du tout. On a eut tout un entrepôt pour nous. Avec en plus de la bière au frais... Le lendemain on a continué à longer la rivière quelques kilomètres avant de la traverser grâce à l'invention de Leonardo Da Vinci (photo à venir). On a marché toute la journée pour arriver en fin de journée par la vielle ville à Bergame. On tentait de trouver l'auberge de Jeunesse. Mais au détour d'un chemin nous sommes tombés sur L'institution des sœurs des pauvres de Bergame et avons trouvé opportun d'y demander l'hospitalier. Elles ont pris grand soin de nous, nourris et logés. C'était comme dans un rêve. La bâtisse logée sur une colline à coté de la vielle ville surplombe tout Bergame et est entourée d'un magnifique jardin. Splendide. Nous avons eut beaucoup de chance... On était sur un nuage... Actuellement nous repartons pour de nouvelles aventures en direction de Verone (dans une semaine environ). Mathias
7-14.06.07 De Bergamo à Verona (J 27 a J 34) Après notre passage chez les bonnes sœurs de Bergame, qui se sont montrées tellement gentilles avec nous, nous partons le cœur plein de courage pour le reste de l'Italie. Mathias arbore fièrement une magnifique croix verte autour du cou et j'ai reçu un chapelet. Autant de signes de bon augure que de protection sur notre chemin. Nous allons ainsi passer de village en village. Demander l'hospitalité aux prêtres. Afin d'établir un lien direct et simple avec la population locale, qui, sinon peut se montrer assez méfiante envers les étrangers que nous sommes. Gentiment, mais certainement, notre chemin prend de plus en plus d'ampleur au point de vue spirituel. Cette dimension nous aide à avancer en confiance. Nous foulons ainsi le nord-est de l'Italie de Bergame à Vérone en passant par Brussaporto, Castelmela, et tant d'autres villages accueillants. Si le prêtre est mal luné ou n'a pas de temps à nous consacrer, nous poursuivons et chaque fois nous trouvons un abri. J +33 nous arrivons fièrement à Verona. Nous sommes dans le Trentino depuis peu. En fait depuis que nous avons passés, en bateau, le lac de Garde, de là nous avons pu suivre des pistes cyclables et des petits chemins. La nature a changé aussi. Mathias bave toujours autant devant les milliers de figues...pas encore mures! Les champs de maïs ont fait place aux pèches, kiwis et vignes. Dans la région de Vérone, figurez-vous qu'il y a d'excellents crus! Hier soir j'ai pris le luxe d'un verre de vin et je l'ai savouré jusqu'à la dernière goutte. La ville a su garder tout son charme sans trop perdre de son humanité. Nous avons trouvé des bicyclettes et pour changer un peu, nous fonçons à travers les rues. Quelle ivresse de la vitesse! Nous en avons profité pour visiter le musée du Castelvecchio : art sacré du Moyen Age, peintures et sculptures. Peintures de la Renaissance si je ne m'abuse avec des maîtres Véronais bien sur, et quelques Vénitiens, etc... L'Arène, dès la mi-juin (zut on est trop tôt), redeviendra vivante et y résonneront les opéras de Puccini, Verdi et tutti quanti. Les glaces bien sur! Toujours aussi....indescriptibles! La Suisse n'est pas si lointaine, nous avons croisé un couple de Zurichois sur un pont, en pleine ville. Cet après-midi même, nous mettrons le cap sur Padova, prochaine étape importante. Nous pensons arriver à Venise dans environ onze jours... Nous quittons la ville, heureux mais impatients de retrouver bientôt le calme et les contacts privilégiés de la campagne. Mes cloques poussent bien et Mathias a pu vérifier le dicton: ça sent vraiment bien le fromage! (pas les miens, les siens!) Nous sommes en pleine santé, ma cheville est guérie, merci Clo et Antoine et à Mat pour leurs soins. Merci à vous tous et toutes pour vos messages qui nous font trrrrrrrééééésssss plaisir, même si nous ne prenons pas le temps d'y répondre personnellement, ce n’est pas l'envie qui nous manque. Nous essayons d'envoyer par ci par là des cartes postales. Merci Paul t'assure pour l'entretien du blog. On vous embrasse tout trés fort et continuez à nous écrire :) ETIN-cél & Mathias
15 - 20.06.07 De Verone à Fusina (J 35 a J 40) Il s'en est passé des aventures depuis notre départ de Vérone. Nous avons passé par le charmant petit village de Belfiore. Ou les citoyens nous ont accueillis avec beaucoup de plaisir. Nous avons passe la soirée en bonne compagnie et ils nous ont carrément couverts de nourriture pour la suite. Ca restera un très bon souvenir pour nous. Puis Pilastro, Montemerlo. Le paysage sur la route pour Montemerlo était un peu similaire a la plaine de l’Orbe borde par des montagnes ressemblant au Jura, bel endroit. Dans le village, nous trouvons l’hospitalité chez des gens qui nous prêtent leur haut-vent pour poser notre tente et le lendemain nous déjeunons avec la maitresse des lieux. La maison est un ancien palais vieux de 600 ans, qui aurait aussi été un monastère. Apres avoir suivit la digue tout du long depuis Montemerlo, nous arrivons à Padoue. Nous demandons l’hospitalité aux moines Capucins, comme on nous l’avait conseillé, mais à l’interphone je reçois un refus comme quoi il n’y a pas de locaux pour recevoir les pèlerins. Un peu déçu, nous essayons les autre communautés mais sans plus de succès. L’auberge de jeunesse sera notre toit. Nous y faisons la connaissance de Sara, jeune fille sympathique qui fait un stage à la ville. Nous nous retrouvons le soir pour une ballade et....une glace! On a bien visité la ville que Mathias affectionne particulièrement. Il y a beaucoup d'arcades, de beaux monuments et d'églises splendides. Au centre, le prato della valle, du nom de son concepteur, est la plus grande place d’Italie en forme de cercle avec en son centre une ile. C’était a l’époque un théâtre romain. La basilique de saint Antoine. C'est « le saint » de la ville et les gens viennent de toute l'Europe pour y vénérer les reliques (mâchoire, langue et reste de sa toge). Il vient du Portugal, a vécu du temps de St François d'Assise et s'est fait franciscain. De son vivant, on lui attribue plein de miracles! Il a vécu a Padoue et y est décédé. Juste a cote il y a Sainte Justine, basilique, qui est délaissée de la foule mais qui a nos yeux est encore plus belle et sereine. Il n y a pas de marchand et au sous sol se trouve une très ancienne église. On a aussi vu un beau musée de peinture, l'Hermitage. Nous visitons la chapelle des Scrovegni, chapelle privée commandée par ces gens au fameux peintre Giotto. Entièrement conservée elle abrite tout un cycle de fresques magnifiques sur l’histoire de Joachim et Anne, celle de la Vierge et de Jésus. Le musée d'art appliqué avec de magnifiques broderies et des bijoux.... des meubles, le jardin botanique, puis « on the road again ». En effet notre parcours commence à devenir conséquent, même si ce n'est que le début. On a la chance avec nous et on arrive toujours à trouver ce dont nous avons besoin. Ainsi que le contact avec la population. On continue avec St Pietro di Strada ou Don Luigi nous accueille à bras ouverts. Et nous partons pour Venise. Tout excites de voir, enfin, la mer. Nous suivons la berge pour arriver a Fusina ou nous faisons notre petit marché: fruits frais, dont de merveilleuses cerises, hummm.
21.06-02.07.07 De Venise à Trieste (J 41 a J 52) Apres 41 jours de route, le 21 juin nous arrivons à la mer, non sans émotion. Le camping et si cher que nous optons pour l’auberge de jeunesse. Nous arrivons par le vaporetto dans la lagune. Il fait si beau et presque trop chaud. La ville est magique, on y flotte comme dans un rêve. Nous vivons nos propres fables de Venise au rythme des vagues. Nous dévorons l’Academia, grand musée de peintures avec des toiles magnifiques de Tintoretto, Veronese et Tiepolo pour ne citer que les meilleurs. Nous ne manquons pas la foire d’art contemporain, la fameuse Biennale de Venise. Les Giardini ou se trouvent un pavillon par pays. Un ou plusieurs artistes sont choisis pour représenter leur pays le temps de la foire. Sans entrer dans les détails, j’ai bien aime celui du Canada et du Venezuela et puis cette année celui de la Suisse était pas mal. On visite aussi l’Arsenal qui fait aussi partie de l’expo et qui nous prend une matinée. On en profite pour aller se baigner au lido et jouer dans les vagues jusqu’à s’épuiser. On aime par dessus tout se perdre dans les dédalles de ruelles et se laisser surprendre par leur enchainement et leurs différentes ambiances de jour comme de nuit. Quartier hebraique ou les hommes lisent la Tora encore à 02h et un pont après, les jeunes vénitiens font la fête au bar du Paradis perdu. Dimanche 24 juin, nous reprenons le vaporetto pour quitter la ville et rejoindre la presqu’ile de Cavallino. Longue bande de terre avec, d’un coté des cultures maraichères et de l’autre la mer et ses innombrables touristes. Apres une agréable trêve sans voiture, nous retrouvons le trafic. Au village de San Paolo, Don Diego, nous accueille pour la nuit. Nous posons la tente. Ce village unique en son genre, accueille des personnes en fauteuil et autres handicap ainsi que des familles avec jeunes enfants. Bon mélange entre les gens et énergie tres positive. Leur église est spéciale, elle est à ciel ouvert. L'énergie du lieu est vraiment très agréable. On y a super bien dormi. Le lendemain on a continue à longer la cote. Sur une route tout du long bordee d'hôtel, de restaurant, salle de jeux et concert... Le vrai Las Vegas du bord de mer. La marche fut tres divertissante. Dans ce tumulte touristique le prêtre n'a pas eut de place pour nous... On a eut la chance d'être accueilli dans le jardin d'une propriété privée pour camper et passer la nuit. Le couple résident fut tres accueillant et bon. Ils nous ont offert la « prima colatione ». C'est les premières personnes rencontrées qui mangent bio. On est reparti avec deux sacs pleins de vivre... Tardivement, suite a ce bel accueille, nous sommes parti bon train sur des route caillouteuse et poussiéreuse, longeant une énorme « acienda » agricole et toute clôturée. On a bien essayé de la traverser mais on nous a fait comprendre qu'il fallait la contourner... Passant devant l'église de Salute di Livie on décide d'y demander l'hospitalier. Le prêtre, portant la croix de Saint François, nous a directement compris et ouvert la salle de musique pour nous héberger. Pour une fois qu'on décide de s'arrêter tôt, vers les 16h. Ca nous a fait grand bien et on a pu pleinement récupérer. Heureusement, car le lendemain, après avoir du suivre sur plusieurs kilomètres une grosse route, on nous a refusé l'accueil par deux fois de suite. D'abords à Saint Michèle ou une dame n'avait pas le temps et disait que le prêtre n'était là que le dimanche... Puis un peu plus loin à Latisana. Le prêtre ne s'est même pas montre, mais nous voyant avec sa camera à « vocifere un niente, niente de niente!!! » Il a surement eut peur de nous... Nous avons été réconfortés au bistrot d'à coté par un italien bon vivant qui nous a offert un verre et instruit sur les différents lieux à visiter. Nous avons donc dû poursuivre plus loin notre chemin... Arrive à Palazzolo et vu l'heure tardive, le prêtre s'est senti obligé de nous accueillir. En nous disant que normalement il ne donne pas l'hospitalité par ici. Les gens du village baissaient le regard en nous croisant pour ne pas nous saluer. Une vieille dame s'était même empressée de fermer sa porte et ses fenêtres à notre passage... Le lendemain matin le prêtre nous a offert le thé et les biscuits. Il s'est révélé être très bon. C'est juste que la veille il n'avait pas bien eut le temps de nous jauger... et qu'il nous avait logé dans la salle de catéchisme bien que les parents du coin n'aurait peut-être pas bien apprécie que des étrangers dorment dans cette salle. Enfin, reparti sous de meilleur hospice, on a à peine fait 500m qu'un homme en bicyclette nous interpelle et nous invite a prendre le thé chez lui... Appréciant les rencontres, nous n'avons pas refuse. On s'est retrouve sur une terrasse à prendre le thé et les cookies entouré d'un magnifique parc tout fraichement boisé. Il avait vécu plusieurs années au Canada et était rentré au domaine familial, s'était reconstruit une belle petite forêt avec plein d'érable bien sur... Très charmant. Il nous a même fait voir sa petite ville toute faite de petites chaumières en pierre, éclairées comme si du feux brulait dans les cheminées... un été gelé avec des patineur... et pour combler le toute, de la neige artificielle qui tombait dessus... Il n'avait pas encore mit le printemps a sa petite ville. Un hobby tres particulier il faut bien le dire! Suite a cette accueille charmant nous sommes repartis sur le coup des midis et avons du nous arrêter plus tôt que prévu à Cervignano. Le prêtre nous a permis de dormir dans le chantier de la nouvelle maison qui devrait abriter bientôt les pèlerins allant, entre autre, sur Jérusalem... On est arrive un peu trop tôt. On s'est néanmoins bien accommodés de l'endroit et avons même pu y poser la moustiquaire. Quel bonheur, comme un lit a baldaquin... Au matin nous sommes partis sur le coup des 7h. Jamais avions-nous réussi un tel exploit! Forcement, le chantier allait bientôt reprendre... On est arrive rapidement a Aquilea. La s'érigeait autrefois la deuxième ville de l'empire romain après Rome. Il y résidait 400’000 habitants. La ville fut rasée sur le passage d'Attila. C'est par l'allée des ruines du port, bordée d'énorme cyprès de presque 10m de haut que nous sommes arrive a la basilique d'Aquilea. Elle a été reconstruite 4 fois. Elle fut la première église chrétienne construite. C'est suite à la conversion de Constantin que les travaux ont débutés en 313 ApC. Elle y abrite la plus grande mosaïque d'Europe je crois. Faite au IV siècle. Magnifique. Photos à venir... et de vielle fresque tres expressive. Apres un pic nique dans les jardins on s'est remis en route peniblement, car fatigue. On a surement du se lever trop tôt!!! A la sortie de la ville, passant devant le camping et sa piscine, on a rêvé tout deux de s'y arrêter. Quel bonheur... on s'est cru au paradis. Longue sieste a l'ombre des arbres, baignades dans la piscine rafraichissante,... le bonheur complait. De vraies vacances bien méritées. Un arrêt pour mieux repartir... Fort heureux l'arrêt, car le jour d'après, après plus de trente kilomètres, et plusieurs à respirer les gaz des voiture de touriste longeant la mer, le prêtre à Sistiana n'a pu nous accueillir. N'ayant pas la place. Il était tres touchant car c'est bien malgré lui qu'il nous a repousse sur la route. Il nous a réconfortés d'un cola, de plein d'eau et de 10 euro qu'il a fini par nous faire accepter. Selon lui c'est 5km plus loin, a Santa Crocce que la paroisse était assez grande pour l'hospitalité. A noter que les deux derniers km avant Sistiana ont été magnifiques. On a pu suivre un sentier longeant des falaises surplombant la mer par un beau soleil couchant... Tres pittoresque! Donc, fort de ce réconfort, nous avons poursuivit notre route sur plus de 5 km avec la pensée que Santa Crocce devait se mériter... Là un prêtre nous a cordialement accueillit. Nous donnant les clefs de la salle de paroisse et nous proposant même de nous amener dans un bistrot manger... Pas besoin, grâce au don de don Hugo nous sommes allé a la fête qui se déroulait a coté nous offrir des calamars et poissons frits qui ont été un délice au palais a cette heure tardive. On a même pu danser au milieu des habitants du coin en liesse. Comme quoi, la récompense est à la mesure de l'épreuve! Nous étions contents de pouvoir bénéficier de l'hospitalité une dernière fois en Italie. Le lendemain, on a pu poursuivre sur un chemin bordé de vignes avec la mer a nos pied et Trieste au loin. Sur la route on s'est arrêtés au Château de Miramare pour le visiter. C'est Maximilien, le frère de l'Archiduc François-Joseph, empereur de l'empire Austro-hongrois, qui l’avait fait construire. Avec de magnifique jardin. Tres beau. Il n'a malheureusement pas pu voire sa bâtisse terminée. Apres avoir été couronne empereur du Mexique il fut fusille suite a une révolte trois ans plus tard. Pas de chance, car sa demeure est tres belle. Elle a été réaménagée comme a l'époque. La salle du trône est splendide. 100 m plus loin on s'est arrêtés à l'auberge de jeunesse du coin et avons été visiter Trieste en bus. Et s'offrir, pour une fois n'est pas coutume, une bonne pizza dans un resto. Aujourd-hui, le lendemain, on a fait une rencontre au déjeuner de l'auberge. Cyril, parti a pied de Saint Jacques et voulant rejoindre Jérusalem. Force de faire demi-tour provisoirement... Il nous a offert une croix de saint Antoine à chacun. Quel beau cadeau! La je tape dans un internet point chinois pas cher dans Trieste. Il est 18h37, et nous avons encore un peu de route à faire pour gagner la Slovenie ou nous voudrions y dormir ce soir. Alors je vous laisse lire ces quelques ligne et a la prochaine, en Croatie.... … Vu l’heure tardive on a pas réussi a rejoindre la Slovénie. Sur le chemin vers la fin, en bordure de Trieste, vers 19h30 il s'est mit a pleuvoir. Il nous restait plusieurs km avant la Slovénie. Mission dormir en Slovénie ce soir nous semblait assez compromise. Soudain une église est apparue devant nous au détour d'un chemin. Des louanges accompagne d'une guitare nous avaient titillées l'oreille dans la bonne direction... Après avoir sonné au portique, une femme de 60 ans toute joyeuse nous a répondu. Elle nous a adressé à un jeune homme, Maurizio, auquel nous avons exposé notre histoire. Un coup de fil plus tard, et la femme nous a invite à dormir au home de vieille personne qu'elle dirige. Et nous voila au balcon d'une chambre 2 lits avec douche, a contempler la tempête qui fait rage dehors. Et il en a plu des cordes, avec de grosses bourrasques de vent... Je ne vous dis pas comme on était content d'être à l'abri... La Slovénie sera pour demain...
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