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New Orleans, la dolce vita. Version américaine avec option Spring break

USA | Thursday, 29 May 2014 | Views [310]

New Orleans tombait à pic lorsque le printemps a pointé le bout de son nez. Enfin disons plutôt qu’il a pointé le bout de son nez quand nous sommes arrivées à la Nouvelle Orléans. 

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City park 

Vendredi soir arrive. L’excitation monte assez pour me faire oublier que je vais devoir faire un voyage de plus de 24 heures avant de pouvoir fouler les rues de la Nouvelle Orléans. 

16h: Pella - Des Moines en voiture 

L’attente a été rendue plus agréable grâce à une de mes élèves, Katelyn, qui nous a emmenées au zombie burger. Je dois avouer qu’il y a des bons burgers sur cette planète. Mais le problème des États-Unis, c’est son manque de variété. Surtout dans le Midwest. Le manque de produits frais. Le sucre partout. Le gras aussi. La viande aux hormones. Les additifs partout, y compris sur mes hanches. Je crois que le pire c’est qu’avec le temps mes papilles ne réagissent plus. 

Bref. Hasta Luego mi amor. Direction le sud, la Louisiane, le soleil. Vacances, bonheur, liberté! 

23h: Des Moines - Chicago en bus de nuit
6h: Chicago - Métro
10h: Chicago - Atlanta - Nouvelle Orléans - en avion 
16h: Nouvelle Orléans - Bus, street car et marche 

Quand nous montons dans le street car après s’être perdues en bus, nous avons l’impression de remonter le temps. La magie opère. Nous voyons ces beaux chênes et ces belles maisons d’un “autre temps.” Nous pensons aussi à l’esclavage et aux plantations, à ce triste héritage que nous avons en commun avec La Réunion. 

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19h: Arrivée chez Couch surfer - Retrouvailles avec Nana - Aucune nouvelle du couch surfer. 

Nous sommes à la rue. L’euphorie retombe. Direction une auberge de jeunesse pour la nuit! 

Une fois sorties du taxi, car il faut le dire les transports en commun de la Nouvelle Orléans sont hiératiques (d’autant plus quand notre journée a des allures d’Odyssée), nous pénétrons dans cette maison de l’Inde. Cette même Inde qui me suit depuis mon enfance et qui me fait d’autant plus les yeux doux depuis Fulbright. L’accueil est doux. 


Nous nous endormons comme un charme, songeant aux aventures du lendemain. 

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Après une bonne nuit de sommeil, nous nous dirigeons vers notre logement pas très loin du quartier français chez un costumier. Là encore, nous attendons longtemps un bus qui ne vient pas. Ce doit être encore un de leurs truc voodoos. 

Une fois arrivées, nous pénétrons dans une maison fantôme. C’est une maison typique de style shotgun.  Il n’y a pas de chambres séparées, juste une succession de couloir avec des pièces. En bref, de séduisant, il n’y a que le nom.

Peu importe. Nous n’étions pas là pour ça. 

Le marché français , même si très touristique nous permet de nous imprégner de la cuisine cajun. Au menu: les pralines, des saucisses avec un mélange de riz et d’écrevisses, une sorte de soupe qu’ils appellent gombo, des beignets, poy boy et surtout du fried chicken et de l’alligator. Nous n’avons pas tout goûté mais de ce que nous avons pu/voulu déguster, je dirais que la cuisine cajun ressemble à celle de La Réunion: du riz, des grains, une sorte de rougail chaud, de la viande, des piments farcis. Pour la première fois, je trouve une identité culinaire forte aux États-Unis. 

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Assiette créole

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La promenade continue dans le quartier français. En sus des cadavres de bouteilles et des colliers de perles de Carnaval, vestiges des nuits de la Nouvelle Orléans, nous nous laissons enchanter par la musique qui est omniprésente. Ces airs de jazz et de blues réveillent des esprits venus d’un autre temps. Quand je les regarde jouer ou chanter, force est de constater également qu’ils ont de la soul. C’est beau. Les soirées dans les clubs de jazz nous changent du Lampost et confirment l’idée que cette ville a une âme. 

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Nous avons aussi fait un tour dans les Swamps dans un des parcs nationaux. Cela dit en passant notre séjour a été très parc. La sortie dans les swamps était très sympa, jusqu’au moment où, le guide nous sort un alligator du placard. Là, ça a été l’incompréhension. Si je viens voir les swamps et sa faune, c’est pour ne pas la voir en captivité. Pour ça, nous aurions choisi une ferme. 

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Swamps


Le soir, il faut se frayer un chemin parmi la foule qui ne cesse de faire la fête sur Bourbon street. Certes, elle est “un peu” ivre, mais ça n’était pas grave. Après tout, c’étaient les vacances de printemps et j’avais besoin de mes descendants d’irlandais pour pouvoir célébrer ma première St Patrick. Il fallait, en effet, trouver une consolation de n’avoir pu assister au Mardi Gras.

Le jour de la Saint Patrick les trèfles ont fleuri un peu partout dans la ville. Nous avons assisté à une vraie reverdie. Nous avons aussi collecté nos premiers colliers, caractéristiques de la Nouvelle Orléans. Nous avons aussi rejoint des américains que nous avions rencontrés à l’aéroport. 

Encore une fois, c’était agréable de pouvoir changer d’air. Nos fréquentations à Pella sont très limitées en dehors du département de langues vivantes. Les rencontres de la Nouvelle-Orléans ont été originales: des doctorants marxistes d’une université prestigieuse de Baltimore, des jeunes femmes de Columbia qui logeaient dans la même maison que nous et qui connaissaient un garçon que j’avais rencontré au Guatemala. Un new-yorkais gérant d’un SUPER bar dans la ville.

Avec eux, nous sommes allées dans les clubs de jazz, nous avons fêté la Saint-Patrick comme il se doit, nous avons mangé, nous avons redécouvert le grass hopper, les saveurs de la pomme et autres bonnes choses. Nous avons aussi eu notre expérience du Spring break. 

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Mais surtout, la Nouvelle Orléans, en termes d’expérience humaine, a été une réussite grâce à Nana et Cécile. De vrais rayons de soleil qui n’arrêtent pas de rire et qui n’ont pas peur du ridicule. Des femmes fortes avec des convictions. Des têtes bien pleines. De belles personnes. Beaucoup d’humilité et de sensibilité qui guident leurs pas. C’est très beau. (cf. vidéo “Happy”)

Nous avons retrouvé Nana à Chicago et nous avons passé une belle soirée avec ses amies couch surfeuses. Encore une fois une très belle expérience. Une belle façon de se dire au revoir. Une belle façon de songer à découvrir le monde. 

Om̐

 

Tags: new orleans

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