Voilà chers amis, l'heure est venue pour nous de vous dire au revoir et de rentrer dans nos pénates françaises. Comment résumer un périple aussi fou? C'est impossible. Disons juste que nous en garderons un souvenir impérissable et que nous ne sommes pas prêts d'oublier la folle frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, les longues heures de traversée dans le désert, l'excellentissime accueil au Maroc qui aura été "le" coup de coeur du voyage, le week-end festif à Barcelone, la beauté de l'Ardèche...
L'une des morales de l'histoire, c'est que oui, la mob, c'est chouette. Parmi l'un des meilleurs moyens pour voyager et découvrir des contrées proches ou éloignées. Même si bien sûr, il n'y a pas de risque zéro. Nous avons trouvé un acquéreur en début de semaine et rassurez-vous, elles sont entre de bonnes mains et nous sommes contents d'avoir trouvé un acheteur aussi gentil et fiable que Moussa.
Nous avions peut-être prévu de prolonger notre aventure après Dakar mais plusieurs raisons nous ont décidées à rentrer au pays. Déjà parce que dans ce coin du monde, l'hivernage commence et on risque de se prendre de violentes pluies sur le coin du nez. Ensuite parce que la description de l'état des routes jusqu'au Mali et au Burkina ne nous engage pas à nous y lancer avec nos belles pétrolettes. Et enfin, et c'est triste mais il faut bien l'avouer, notre séjour au Sénégal nous a assez échaudée pour nous donner envie de rentrer à la maison. Attention, il ne s'agit surtout pas de faire de notre expérience une généralité mais nous avons trop souvent eu le sentiment de n'être qu'une source de revenus potentielle pour les locaux, qui ont dépensé pas mal d'énergie pour arriver à leurs fins (hônnetement et beaucoup moins hônnetement). Evidemment, nous avons aussi rencontré dans le lot des Sénégalais extrêmement gentils et accueillants... malheureusement pas la majorité de ceux que nous avons rencontrés en 3 semaines. Nous ne sommes pas dupes non plus, le Sénégal est devenus un pays extrêmement touristiques où les "toubabs" ne se comportent pas toujours bien et ce sont les effets pervers de ce tourisme que nous regrettons maintenant.